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Loeb décrypté par ses proches

Sébastien Loeb

Sébastien Loeb - -

A partir de vendredi, Sébastien Loeb tentera de décrocher son septième titre mondial sur ses terres alsaciennes. L’occasion pour RMC Sport de donner la parole à ses proches et de découvrir la face cachée de la star du Rallye.

C’est un invité de marque que se prépare à accueillir le Bas-Rhin à partir de vendredi. En piste pour un septième titre de champion du monde, Sébastien Loeb est de retour sur ses terres, à Haguenau. L’Alsacien n’a pas attendu le rallye pour revenir chez lui. Proche des siens, le pilote est connu de tous dans la région. Et particulièrement de ceux qui ont vu grandir « Sep ». Le surnom lui colle à la peau depuis ses jeunes années. Il n’a que 14 ans quand il sèche les cours et retrouve avec ses amis autour d’un café avec ses potes du « Brooklyn » - le Brook comme l’appelle les habitués. L’établissement est tenu par Jean-Luc. Accueil chaleureux et accent alsacien garantis par celui que Loeb a surnommé « Jean-Luc le Volubile ».

« Il venait ici comme tous les garçons de son âge, se souvient Jean-Luc. Il ne restait pas beaucoup. Il avait toujours quelque chose à faire. » Aujourd’hui encore, Loeb revient sur les lieux de ses premières sorties. « Il arrive, il s’installe et commande un café. Comme tout le monde. » Comme lundi dernier. A l’intérieur, quelques coupures de presse relatant les exploits du pilote et des affiches du rallye. Mais rien de plus, Jean Luc tient à ce que son « copain » soit comme chez lui. En toute tranquillité.

« Le matin, il avait du mal à se lever »

A 20 ans, après avoir arrêté l’école en première scientifique et enchaîné des petits boulots en Allemagne, Sébastien Loeb décide de se lancer dans un BEP d’électrotechnicien en alternance. Il pousse ainsi la porte de la SOCALEC (Société Alsacienne d’Electricité). Paul Repp, le patron, et son épouse Liliane se souviennent des quatre années passées avec le champion. « Le matin, il avait du mal à se lever, rigole le patron. Il avait toujours un problème de réveil. Ça arrivait de temps, pas tous les jours. Il ne faut pas exagérer. » Paul Repp se souvient d’ailleurs d’un homme plus « évolué, plus mature, plus professionnel » que les autres.

« Il a acquis de la notoriété et a de l’argent, mais il n’a pas changé. Je rencontre toujours le même gars », reprend en écho Pierre Lambert, l’ami de toujours. Les deux hommes se sont rencontrés sur les bancs du BEP d'électrotechnicien. Depuis, Pierre Lambert fait partie du noyau dur des « potes » de Sébastien Loeb. Le sextuple champion du monde est même le parrain de la fille de Pierre.

Loin du tumulte qui s’empare de la région, la famille se fait plutôt discrète. Ingrid, la maman, a répondu à quelques sollicitations de médias dans le pavillon familial d’Oberhoffen sur Moder. Dans les colonnes d’« Autohebdo », elle se souvient : « Il n’arrêtait pas de bouger. Il avait deux ans quand je l’ai retrouvé la première fois sur le toit de la maison. Il était toujours en mouvement. Le seul moment où il était calme, c’est quand il grimpait sur l’appentis, au-dessus de la terrasse. Puis il s’allongeait sur le toit pour prendre le soleil. » Trente après, Sébastien Loeb a parfaitement trouvé le moyen adéquat pour calmer son enthousiasme.

Pierrick Taisne avec Julien Richard, à Haguenau