Bielsa et le LOSC, l'avant-centre de l'OM, Costil,… les flops de la première moitié de saison en L1

La goal-line technology
C'est la grosse épine dans le pied de la LFP. La goal-line technology connaît des bugs dont les conséquences pourraient être graves d'un point de vue sportif. Le dernier en date remonte à samedi dernier, lors de Troyes-Amiens, lorsque la montre de François Letexier a vibré alors que le ballon n'avait pas franchi la ligne de but. Remontée, la LFP a demandé à Goal Control, son fournisseur, de prendre rapidement des mesures pour ne plus connaître ce genre de dysfonctionnements.
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Bielsa et le projet lillois
Ils voulaient finir dans les cinq premiers. S'ils ne sont pas dans les cinq derniers en mai prochain, ce ne sera déjà pas mal. Les nouveaux dirigeants lillois, Gérard Lopez en tête, étaient très ambitieux pour leur projet "LOSC Unlimited". Le début de saison les fait déchanter, puisque leur équipe ne pointe qu'au 18e rang. La greffe avec Marcelo Bielsa n'a pas prise et l'Argentin est parti, la majorité des recrues ne donnent pas satisfaction et la DNCG a interdit le club de recrutement en janvier. Un flop à tous les étages.
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Saint-Etienne
Comme Lille, Saint-Etienne se voit décerner un flop collectif. Des dirigeants aux joueurs, tous sont responsables de la situation très critique de l'ASSE (16e). Après de bons débuts, Oscar Garcia a perdu le fil et a fini par démissionner le 15 novembre. L'Espagnol a été remplacé au pied levé par Julien Sablé, secondé par Jean-Louis Gasset (qui a fini par lui prendre sa place), mais la situation ne s'est pas améliorée. Entre résultats catastrophiques, direction qui navigue à vue et supporters au comportement inacceptable, ces cinq premiers mois de compétition ont été terribles pour les Verts.
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Le "grand attaquant" de l'OM
Presque digne de Game of Thrones. Cet été, la recherche du "grand attaquant" a tenue en haleine tous les supporters marseillais. Finalement, le choix s'est porté sur Konstantinos Mitroglou juste avant que le mercato ne se ferme. Un choix pas judicieux pour le moment, puisque le Grec, acheté environ 15 millions d'euros à Benfica, n'a marqué que deux buts en L1. Très bon à Monaco, Valère Germain déçoit aussi (trois buts). On aura donc peut-être droit à une saison 2 de la série cet hiver.
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Les changements d'entraîneurs
Le fameux "choc psychologique" prend du plomb dans l'aile. Depuis le début de saison, les clubs ayant changé d'entraîneur ne connaissent pas la réussite espérée. A Lille et Saint-Etienne, João Sacramento et le duo Sablé-Gasset n'ont pas réussi à enrayer la chute de leur équipe respective. A Rennes, Sabri Lamouchi a d'abord entretenu la bonne dynamique de la fin de l'ère Christian Gourcuff, avant d'enchaîner deux défaites consécutives, certes face au PSG (4-1) et Monaco (2-1). Arrivé à Metz à la place de Philippe Hinschberger pour tenter une opération maintien très compliquée, Frédéric Hantz ne connaît le succès que depuis deux rencontres et son équipe est toujours bonne dernière. Quatre exemples qui rassurent peut-être un peu Pascal Dupraz et Jocelyn Gourvennec.
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Le Genesio bashing
Sport roi l'année dernière, le "Genesio bashing" est moins à la mode. La "faute" au décrié coach de l'OL, dont l'équipe réussit une très bonne première partie de saison, avec une 3e place en L1 (à égalité avec Monaco) et une qualification en 16es de finale de la Ligue Europa. Faire de Fekir son capitaine, donner des responsabilités à Aouar, piquer Depay pour en tirer le meilleur,… les choix de Genesio ont objectivement été bons. Tant pis pour les grincheux.
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Benoît Costil
Pointer du doigt un élément défaillant à Bordeaux est un peu réducteur, on vous l'accorde. Mais dans la mauvaise moitié de saison girondine, Benoît Costil est l'un de ceux qui déçoivent le plus, parce qu'on attendait mieux de l'international français, joli coup du dernier mercato puisqu'arrivé libre de Rennes. Très peu décisif, il a même perdu sa place de titulaire lors des deux dernières journées.
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Le suspense pour le titre
Les matheux de la bande, on vous voit venir. Oui, il reste 19 matchs et donc 57 points à prendre pour chaque équipe. Mais à moins d'un cataclysme, le titre devrait revenir au PSG. Même si Lyon, Monaco, voire Marseille tiennent leur rang, les Parisiens impriment un rythme dingue en tête du classement. Avec 16 victoires, deux nuls et une défaite (2-1 à Strasbourg), ils comptent 50 points, soit déjà neuf de plus que l'ASM et l'OL. Un écart qu'il sera très, très difficile de combler.
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