Di Meco : « Je suis contre l'arbitrage vidéo »

Eric Di Meco - -
« Je suis contre la vidéo aujourd’hui. A l’origine, je ne l’étais pas mais des exemples récents m’ont fait changer d’avis. Dans le football, il y a trois types de litiges : les hors-jeu, les expulsions et les penalties. En ce qui concerne les hors-jeu, on utilise le fameux révélateur – la ligne fictive – à la télévision pour voir si le joueur est en avance ou non. Et on se rend compte qu’en fonction du moment où le joueur touche le ballon, de la position de son corps par rapport à ce même ballon, etc. c’est très compliqué de voir s’il y a bien position de hors-jeu ou non. Comment faire ça sans technologie ? Les arbitres ne peuvent pas prendre cinq minutes pour décider s’il y a hors-jeu ou pas. Ce n’est pas ça le foot, ce n’est pas comme le rugby où il y a des temps morts dès qu’il y a un essai. »
« Personne ne retournera sa veste »
« Second cas de litige : les expulsions. Pour prendre celle de David Beckham à Evian Thonon-Gaillard, c’est du 50-50. Certains disent qu’il ne veut pas casser le joueur mais seulement mettre son corps en opposition donc il ne mérite pas le carton rouge. D’autres disent qu’il voulait mettre une semelle. Et on peut en discuter tant qu’on veut, personne ne retournera sa veste. A partir de là, comment le vérifier ? Enfin, en ce qui concerne les penalties, combien de fois nous sommes-nous retrouvés avec un ralenti d’action entrainant un penalty où finalement on se dit : « Il n’y avait peut-être pas faute … » En tant que commentateur, quand on voit que l’arbitre s’est trompé, on en arrive à dire que finalement, il y en a d’autres qui ont sifflé pour moins que ça. Pour dédramatiser, se faire bonne conscience. »
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