Ferland Mendy: "C’est peut-être le moment de partir du Havre"

Suivi par plusieurs clubs, Ferland Mendy, le jeune latéral du Havre (Ligue 2) exprime ses envies de départ. A 21 ans, il n'envisage pas pas de prolonger l'aventure en Normandie.

Ferland, vous en êtes à deux buts et autant de passes décisives avec Le Havre en quinze rencontres de Ligue 2. Les choses ont l’air de plutôt bien se passer pour vous cette saison…

Les choses ont bien commencé, c’est vrai. Je joue, j’ai marqué, j’ai été impliqué sur de nombreux buts de mon équipe, c’est un bon début de saison.

Quels sont vos rapports avec Owald Tanchot, qui a succédé à Bob Bradley (parti à Swansea en octobre) ?

Je m’entends très, très bien avec le coach. C’est un bon entraîneur, il parle beaucoup aux joueurs, notamment avec les jeunes. Il est très proche de nous.

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Vous êtes lié au HAC jusqu’en 2018. Où vous voyez-vous dans les prochains mois ?

J’ai envie de passer un cap, d’évoluer dans un club de l’élite. Les dirigeants ont envie que je prolonge mais, honnêtement, je ne prolongerai pas. J’ai envie de franchir un palier, de partir.

Et vous aimeriez que ça se fasse dès cet hiver ?

Ça fait quatre ans que je suis au Havre. Je suis attaché au club mais des clubs se sont renseignés auprès de mes conseillers (Xavier et Nicolas Benichou) et on pourrait trouver une solution qui arrange tout le monde. C’est peut-être le moment de partir. 

Vous n’avez pas envie de prendre part au projet emmené par Vincent Volpe de faire remonter le club en L1 ?

Je suis un peu déçu par la saison dernière. Je suis resté quatre mois sans jouer. Une saison quasi blanche. Je n’ai pas compris pourquoi. J’ai du mal à digérer. 

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Vous avez des origines sénégalaises et guinéennes via vos parents. La CAN approche. Avez-vous été approché par les fédérations de ces pays ?

Les deux fédérations m’ont approché mais je n’ai pas encore forcément envie de trancher. J’ai envie d’attendre. Il y a aussi peut-être la possibilité d’atteindre l’équipe de France. Tout ça est dans un coin de ma tête, mais je n’ai pas encore choisi.

Nicolas Vilas