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Quand Müller s’en prend à la tactique de « merde » de Guardiola

Thomas Müller

Thomas Müller - AFP

Thomas Müller s’est emporté contre Pep Guardiola mercredi lors de son remplacement en demi-finale aller de la Ligue des Champions à Barcelone (3-0). Selon la presse allemande, l’attaquant du Bayern Munich aurait violemment envoyé balader Pep Guardiola et son système de jeu.

En plein milieu du cauchemar bavarois, la scène est passée assez inaperçue, mercredi lors de la demi-finale aller de la Ligue des Champions perdue à Barcelone (3-0). On joue la 79e minute quand Pep Guardiola entreprend de réagir à l’ouverture du score de Lionel Messi deux minutes plus tôt (77e). L’entraîneur du Bayern Munich décide alors de lancer Mario Götze à la place de Thomas Müller.

Irréprochable dans l’engagement et à l’origine de l’action la plus chaude de son équipe en première mi-temps, l’attaquant allemand s’emporte en criant contre son entraîneur à qui il reproche le choix de le remplacer dans des termes visiblement fleuris.

« Est-ce que cette merde peut s’arrêter ? »

Le quotidien Bild s’est penché sur le sujet et après un méticuleux travail de lecture sur les lèvres, a deviné la teneur des propos du champion du monde. « Est-ce que cette merde peut s’arrêter ? », aurait-il lâché au technicien espagnol, d’abord interloqué avant de se retourner rapidement vers le terrain. Car son équipe n’a pas tardé à prendre définitivement l’eau sur un chef d’œuvre de Messi (80e) une minute plus tard et un dernier but de Neymar (90e+4).

La « merde » dénoncée par Müller pourrait concerner les choix tactiques de Pep Guardiola qui a revu à plusieurs reprises son dispositif au cours de la rencontre. Après avoir débuté avec trois défenseurs centraux et des latéraux très haut, il a vite rectifié le tir en passant à quatre derrière pour réduire les espaces et effectué un pressing tout terrain qui n’a peut-être que modérément plu à Müller. Le choix de son remplacement, n’a, en tout cas, pas été payant. Et Mario Götze, son remplaçant, a subi une belle salve de critiques de Franz Beckenbauer.

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La rédaction