Incidents OM-OL: les images du caillassage depuis le bus de l'OL
- mis à jour
ALM
(28’) Y. Cathline
(43’) Y. Kitala
(82’) J. Jacobs
(87’) Á. Peña
(90’) T. Robinet (p)
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VIT
Terminé
Jour sombre pour le football français. Après de nombreux incidents (caillassage des bus de l'OL et des supporters lyonnais, blessure de Fabrio Grosso et d'un de ses adjoints), OM-OL a été reporté. Les suites des événements à suivre en direct avec RMC Sport.
Plus d'un mois après la rencontre qui n'a pas eu lieu, l'OM reçoit l'OL ce mercredi soir au stade Vélodrome, en match en retard de la 10e journée de Ligue 1.
Le député Sacha Houlié était l'invité de l'After Foot
Spécialiste des questions liées au supportérisme, il est revenu sur les déplorables événements de dimanche.
20h45
Les images du caillassage depuis le bus de l'OL
L'Olympique lyonnais a publié lundi, la vidéo de la caméra accrochée à l'avant de son bus en marge de l'Olympico. On y voit notamment les premiers jets de projectiles en direction du véhicule dans les rues de Marseille.
20h11
Didier Deschamps apporte son soutien à Fabio Grosso
Didier Deschamps au micro de La chaîne L'Equipe avant la cérémonie du Ballon d'or: "C'est horrible de voir de telles images. On n'a pas envie de les revoir. Malheureusement c'est arrivé. J'ai une grosse pensée pour Fabio (Grosso) et son adjoint qui ont été blessés. On va parler du foot à travers ça. Avoir le maximum de sécurité ce n'est pas évident et quand cela arrive à Marseille ou ailleurs, cela nuit à l'image du football."
20h07
Les mots forts de Philippe Diallo, président de la FFF
Philippe Diallo, président de la FFF, au micro de La chaîne L'Equipe avant la cérémonie du Ballon d'or: "C'est un scandale, une honte et une image déplorable de voyous. Ce que je veux dire, c’est qu’on ne laissera pas faire. Je ne veux pas que le football soit la proie de ces voyous qui ternissent notre image. On va tout mettre en œuvre avec les pouvoirs publics pour éradiquer ce phénomène qui fait honte à notre pays."
19h52
"Ecoeuré" par les incidents de dimanche, le président d'un groupe de supporters de l'OM jette l'éponge
René Poutet, président du Handi Fan Club OM, annonce dans les colonnes du Phocéen qu'il va quitter ses fonctions. "Je me sens, disons, en décalage avec ce système, et je vais le dire sincèrement, à mon âge, je vais abandonner. J'ai pris cette décision depuis hier (dimanche, NDLR), après en avoir discuté avec ma femme. J'ai un certain âge, un âge avancé, et là, je suis écoeuré, écoeuré de voir ce qui s'est passé. Je veux venir au stade en famille, avec des amis, avec des personnes handicapées, avec un tas de choses. Et ce qui s'est passé hier, je crois que pour moi, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Voilà, je vais arrêter. Parce que c'est minable, c'est minable. Je ne me sens plus supporter de... non pas de l'OM, car j'aimerai toujours l'OM, mais je ne me sens plus supporter de football. J'ai donc décidé d'arrêter de venir au stade, car il est certain que nous risquons d'avoir des problèmes. Nous en avons déjà eu, et maintenant, c'est terminé."
19h27
"Dégoûté", le patron des Dodger's pointe les responsables
Invité de l'émission Rothen s'enflamme ce lundi sur RMC, Christian Cataldo a exprimé sa frustration et sa "honte" après les incidents du match entre l'OM et l'OL. Le patron de des Dodger's a aussi pointé les responsabilités, selon lui, des pouvoirs publics et des groupes de supporteurs indépendants.
"Depuis dimanche soir, j’ai trois sentiments. Le premier c’est que je suis dégoûté. Le deuxième c’est que j’ai honte. Le troisième c’est que je suis en colère", a lâché Christian Cataldo. "Je suis dégoûté parce que c’était une fête, on voulait voir ce match, on avait envie de voir ce match. Les supporteurs et les groupes de supporteurs avaient envie de voir ce match."
Et le patron de l'un des principaux groupes présents au Vélodrome d'ajouter: "Cela s’est passé à 19h15 alors qu’il y avait déjà près de 50.000 personnes dans le stade. Donc pratiquement tous les gens des groupes de supporteurs étaient dans le stade. J’ai honte parce que cela nous retombe dessus. On met tout le monde pareil."
Plusieurs enquêtes ouvertes dont une contre les supporters lyonnais pour injures à caractère racial
Nicolas Bessone, procureur de Marseille, a indiqué en conférence de presse "qu'un certain nombre d'enquêtes ont été ouvertes" à la suite des graves incidents survenus en marge de la rencontre entre l'OM et l'OL dimanche soir.
Une de ses enquêtes concerne les supporters lyonnais pour injures à caractère racial et provocation à la haine raciale. "La troisième affaire est liée aux supporters du parcage lyonnais. Certains ont fait des saluts nazis et des cris de singe. Personne n’a été interpellé à ce stade", a précisé le procureur de Marseille.
18h55
"Aucun élément qui me laisse penser qu’il y a une défaillance dans le système de sécurité", indique le procureur de Marseille
Nicolas Bessone, procureur de Marseille, au cours d'une conférence de presse: "Le dispositif me laisse penser qu’il n’y a aucune défaillance. Quand il y a des carences complètes, ça me va très bien de chercher les responsabilités. Mais le premier responsable est celui qui voit le bus des joueurs de lyon, qui se saisit de pierres, d’un fumigène… La responsabilité, c’est celle-là. A ce stade, je n’ai aucun élément qui me laisse penser qu’il y a une défaillance dans le système de sécurité."
18h44
Le procureur de Marseille s'exprime sur les graves incidents en marge du match OM-OL
Nicolas Bessone, procureur de Marseille, s'est exprimé au cours d'une conférence de presse. Il indique notamment que Fabio Grosso a reçu une ITT (incapacité totale de travail) de 30 jours et que neuf personnes ont été placées en garde à vue.
"Un certain nombre d'enquêtes ont été ouvertes et un certain nombre de personnes ont été interpellées. Trois faits retiennent notre intention: l’agression et le caillassage du bus de l’OL, le caillassage du bus des supporters lyonnais, qui entraîne le placement en garde à vue de deux personnes, et un certain nombre de comportements racistes dans le parcage des supporters lyonnais. Sur les neuf gardes à vue, on retrouve ce qu’on a habituellement dans les matchs de football. (...) Les faits les plus graves sont ceux commis contre le bus de l’équipe de l’OL. Fabio Grosso a reçu une ITT de 30 jours. Aucune personne n’est à ce stade interpellée et en garde à vue pour ce chef. Les investigations continuent. A ce stade, nous n’avons pas de plainte de l’OL. Nous avons d’ores et déjà été saisis par l’avocat de la LFP."
"La deuxième procédure concerne les cars des supporters lyonnais. Les services de police ont procédé à deux interpellations sur place. Un homme cagoulé a été interpellé pour avoir jeté une pierre sur le car lyonnais. Il nous indique avoir reçu un projectile du car lyonnais et qu’il a simplement riposté. Le deuxième homme a été vu en train de jeter un fumigène en direction du car. Il reconnaît lui aussi sa responsabilité et assure lui aussi qu'il s'agissait d'une riposte, qu’il a été victime d’un jet de fumigène."
"La troisième affaire est liée aux supporters du parcage lyonnais. Certains ont fait des saluts nazis et des cris de singe. Personne n’a été interpellé à ce stade."
18h27
Dugarry invite les supporters à "balancer" les fauteurs de trouble
Christophe Dugarry dans Rothen s'enflamme sur RMC: "On a eu des dizaines de débats sur les supporters depuis que je travaille à RMC. Le problème des supporters, c'est que quand ils sont dans l'excitation, ils sont incapables de se gérer. Si ces supporters sont l’âme du club, c'est à eux de balancer ceux qui l’ont fait, car ils savent ! Chaque fois qu’il y a des embrouilles, les supporters savent qui c’est ! S’ils veulent faire le ménage dans leurs tribunes, qu’ils les balancent !"
18h19
La réaction de la FFF aux incidents aux abords du Vélodrome
Au lendemain des graves incidents survenus aux abords du stade Vélodrome en marge du match OM-OL, la Fédération française de football a réagi par voie de communiqué.
"La FFF approuve les procédures de plaintes engagées par les deux clubs de même que la constitution de partie civile de la Ligue de Football Professionnel. Les actes de violence qui se sont déroulés sur la voie publique, contre les cars qui véhiculaient l’équipe de Lyon et ses supporters jusqu’au Stade Vélodrome, sont inadmissibles et contraires à toutes les valeurs du football. Ces procédures doivent permettre d’identifier tous les fauteurs de trouble afin de les condamner à hauteur de leurs méfaits."
"La FFF adresse son soutien à Fabio Grosso, l’entraîneur de Lyon, et Raffaele Longo, son adjoint, tous deux directement blessés lors de ces incidents, ainsi qu’aux deux équipes et à toutes les personnes choquées par ces faits de violence indignes."
"La FFF tient enfin à saluer la gestion de François Letexier, l’arbitre du match, de même que l’action des services de sécurité du Stade Vélodrome et de l’autorité publique qui ont permis l’évacuation sans difficulté majeure du Stade Vélodrome."
18h16
Rothen: "Ça fait des années que les bus sont caillassés à Marseille"
La réaction de Jérôme Rothen aux évènements survenus dimanche soir en marge de la rencontre OM-OL:
"Il faut dissocier ce qu'il s'est passé dans le stade avec les supporters lyonnais et à l’extérieur. J’ai d’abord une pensée pour Grosso, je lui souhaite beaucoup de courage, indique notre consultant dans l'émission Rothen s'enflamme sur RMC. La responsabilité sur la voie publique, ce n’est pas l’OM. Ça entache encore une fois le football, mais je ne sais même pas si ces gars- là sont des supporters de Marseille, s’ils viennent au stade ou si ce sont seulement des bagarreurs, des casseurs. Mais il ne faut pas minimiser les choses. J’en veux à la préfecture, ça fait des années que les bus sont caillassés à Marseille. Je suis bien placé pour le savoir, je l’ai subi. À chaque fois que je suis allé à Marseille avec le PSG et que c’était des matchs à haut risque, les bus étaient caillassés et les vitres cédaient. La différence c’est qu'il n’y a jamais eu de blessés. Ce qui m’interpelle c’est que t’as la police qui est là pour faire en sorte qu’il y ait de la sécurité et qu’elle n'intervient pas, c’est un vrai guet-apens."
17h54
Un groupe d'ultras lyonnais "condamne sans aucune réserve" les faits racistes survenus en parcage
"Que les choses soient claires, Lyon 1950 condamne sans aucune réserve les gestes et/ou propos faits par certains et qui mettent à mal tout ce que notre groupe met en œuvre en interne pour prévenir ce type de débordements, écrit le groupe de supporters. Nous savons que l’OL mène un travail nécessaire pour identifier les auteurs. S’il s’avère que certains parmi ceux-ci sont cartés au sein de notre groupe, qu’ils sachent que plus jamais nous ne les accueillerons dans nos rangs. Nous l’avons indiqué en interne, nous l’avons précisé dans nos assemblées générales et nous le répétons fermement ici: aucune forme de politique n’a sa place au sein de notre groupe."
17h44
"On ne peut pas exclure la responsabilité du club organisateur", assure Aulas
Jean-Michel Aulas tient à ce que l'OM soit en partie tenu responsable du caillassage de plusieurs cars lyonnais dimanche soir aux abords du Vélodrome. "Quand des incidents de ce type sont prémédités et réalisés par des groupes de supporters abonnés d’un club, on ne peut pas exclure la responsabilité du club organisateur surtout si ces actes ont été dénoncés aux délégués à de nombreuses reprises précédemment ??", déplore l'ancien président du club rhodanien sur X, tout en interpellant le ministère des Sports.
16h25
Les South Winners nient avoir caillassé le car de l'OL et ceux de leurs fans
Le groupe de supporteurs des South Winners, dirigé par Rachid Zeroual, a publié ce lundi un communiqué pour démentir avoir un rôle quelconque dans le caillaissage du car de l'Olympique lyonnais ou des supporters de l'OL ce dimanche aux abords du Vélodrome.
"Selon certains témoignages et propos de journalistes, certains de ces casseurs portaient les couleurs et écharpes de l'OM et des South Winners. Si tel est le cas, ces personnes n'ont strictement rien à voir avec notre groupe et les valeurs qu'il représente", ont écrit les South Winners via un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux. "Rappelons que la couleur orange qui caractérise notre groupe n'a pas été prise par hasard: c'est par opposition à toute forme de discrimination."
15h49
La photo des points de suture de Fabio Grosso (document RMC Sport)
Sky Sport a publié ce lundi une nouvelle photo de Fabio Grosso et on voit l'étendue des dégâts (et des points de suture).
13h29
Le témoignage fort d'un supporter Lyonnais
"C'était un véritable guet-apens." "On savait qu'on allait se faire caillasser." Antoine (le prénom a été modifié) supporteur lyonnais habitué des déplacements pour suivre son club raconte à BFM Lyon le calvaire des supporteur lyonnais au Vélodrome. Il n'élude pas les nombreux comportements et insultes racistes d'une frange des supporters lyonnais en tribune: "Au lieu de trouver Charlie faut trouver un Français", "musulmans de merde" ou encore "bougnoules de merde". Des mots et gestes (saluts nazis, mimiques de singes) qui seront étudiés et probablement sanctionnés par la comission de discipline de la la LFP, mais aussi par la justice, puisque la Préfète de police des Bouches du Rhône a saisi le procureur de la République au titre de l’article 40 du code de procédure pénale pour les agissements ignobles de certains supporters lyonnais dans les tribunes.
pourquoi le car des Lyonnais a-t-il mis plus de temps que prévu pour rallier le stade Vélodrome?
L’enquête n’en est qu’à ses débuts mais on en sait déjà un peu plus ce lundi sur les graves incidents survenus avant l’Olympico OM-OL, dimanche soir au stade Vélodrome. Le choc de clôture de la 10e journée de Ligue 1 a été reporté à une date ultérieure après que des supporters marseillais ont attaqué le car de l’Olympique Lyonnais. Peu avant 19h, le car transportant les joueurs et le staff de l'OL arrive au carrefour des boulevards Sainte-Marguerite et Schloesing, à 300m du stade Vélodrome, escorté par la police. Alors que le convoi est ralenti, plusieurs dizaines d'individus l'attaquent, lançant des projectiles divers et des pétards. Des cars transportant des supporters lyonnais seront également pris pour cible. Cette attaque qui a causé des blessures au visage de l’entraîneur lyonnais Fabio Grosso et de son adjoint, et le report du match a peut-être aussi été favorisée par le trajet emprunté par le car de l’OL dimanche soir.
S’il faut habituellement une dizaine de minutes aux équipes visiteuses pour rallier le stade Vélodrome, le car des Gones a mis 35 minutes pour arrivée à destination. "Il y avait un itinéraire qui n’était pas l’itinéraire habituel. Il était, semble-t-il, en partie rendu impraticable à cause de travaux, d’après les éléments que j’ai", a indiqué la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra lundi sur le plateau de BFMTV.
L'immense colère des supporters marseillais au moment de l'annonce du report
C'est Rachid Zeroual qui a annoncé aux South Winners que le match n'aura pas lieu. A travers ses mots, on comprend la colère immense des groupes de supporters qui avaient préparé ce match avec beaucoup d’enthousiasme et qui craignent un amalgame entre leur passion, parfois débordante certes, et l’agissement de quelques individus, cagoulés au moment du caillassage, et qui n’appartiennent pas forcément à une asso. Comme expliqué par RMC Sport la semaine passée, les leaders de groupes de supporters avaient travaillé avec Frédérique Camilleri la Préfète de police des Bouches du Rhône pour obtenir le retour progressif des déplacements de supporters lors des matchs à risques comme OM OL. Ici 600 lyonnais étaient du déplacement. L’agissement de certains Lyonnais en tribunes (gestes racistes et saluts nazis notamment) et les multiples caillassages de "supporters" marseillais remettent en cause ce travail.
Le déroulé de la soirée du côté des forces de l'ordre
Le football français est de nouveau au coeur de l'actualité depuis dimanche soir en raison des incidents qui se sont déroulés aux abords du stade Vélodrome avant l'Olympico entre Marseille et Lyon en clôture de la 10e journée de Ligue 1. Le match était classé 4 (sur 5) par la DNLH (La Division Nationale de Lutte contre le Hooliganisme), en raison de "l’antagonisme historique qui oppose les supporters à risques des deux clubs. De nombreux incidents entachaient les précédentes rencontres". Au total, 465 policiers étaient déployés dimanche soir.
Si le report du match se confirme, la commission des compétitions devra trouver une date. Avec la trêve internationale de novembre et le fait que l’OM a des matchs de coupe d’Europe le jeudi, il y a une seule semaine sans match avant Noël et la date du mercredi 6 décembre est la seule possibilité crédible pour un report avant la fin de l’année 2023 et des matchs aller. Pour l’OM, ce serait entre OM-Rennes et Lorient-OM. Pour l’OL, ce serait entre Lens-OL et OL-Toulouse.
F.Ge
10h45
"Le foot n'est pas un cas désespéré mais il devrait s'inspirer du rugby" lance Oudéa-Castera
Présente ce lundi matin à la conférence de presse du bilan de la Coupe du monde 2023, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera a été interrogée sur les différents incidents à l'intérieur et à l'extérieur du Vélodrome, avant OL-OM dimanche soir.
"Le foot n'est pas un cas désespéré mais il devrait s'inspirer d'autres disciplines, notamment du rugby. Mon état d'esprit reste la révolte contre ce qui s’est passé. J’ai une pensée pour Fabio Grosso, Raffaele Longo, l’OL et les supporteurs, qui étaient venus partager un bon moment de sport. Je n’oublie pas qu’en complément de ces agissements inadmissibles sur la voie publique, qui donnent lieu à une enquête précise, il y a eu des actes inadmissibles dans le stade, de saluts nazis, cris de singes, chants homophobes. On a vu le pire de ce qu’on a pu imaginer. La vidéo surveillance va nous permettre d'établir les responsabilités. La préfète de police, avec qui je suis en lien, a engagé un article 40. Le procureur est attentif et mobilisé et on veut agir sur toutes ces dimensions.
S'agissant de ce qu'il s'est passé avec le bus, qui a été sauvagement caillaissé, c’est inadmissible. Quand on voit notre capacité à sécurisé de manière impeccable la Coupe du monde de rugby il faut un sursaut dans le foot. Un travail collectif plus déterminé que jamais, avec une action judiciaire qui doit être rapide et sévère. Il faut poursuivre le travail engagé sur le plan de la sécurité. Il faut un travail avec le mouvement sportif, la ligue de foot dans la sévérité doit être confirmée. Il doit y avoir un dialogue exigeant avec les supporters. Ces images écœurantes, ce dégoût, il faut que ce soit une étape clé dans cet effort collectif."
Des supporters lyonnais auteurs de gestes racistes au Vélodrome, le club sanctionné ?
Après le caillassage des cars de l’équipe et des supporters de l'Olympique Lyonnais avant le match finalement reporté entre l’OM et l’OL dimanche soir, certains fans des Gones ont été les auteurs de mimiques de singes et de saluts nazis dans leur parcage, à l’intérieur du stade Vélodrome. La LFP indique ce lundi que ces gestes seront étudiés par la commission de discipline sur la base des rapports qui lui seront envoyés. Le club de John Textor s'expose à des sanctions.
L'OL condamne les "inacceptables comportements racistes" de ses supporters
Dans un communiqué publie ce lundi matin, "L’OL condamne fermement les inacceptables comportements racistes d'individus dans le parcage dimanche. Le club a demandé les vidéos pour identifier les auteurs de tout acte contraire à loi, mais aussi contraire à ses valeurs, et rappelle sa volonté de les éloigner des tribunes"
"Chaos Total", la revue de presse internationale des incidents
Les terribles images du visage en sang de Fabio Grosso ont fait le tour de la presse européenne, qui est largement revenue sur les incidents qui ont entraîné le report de l'Olympico entre Marseille et Lyon dimanche. Le Guardian revient en longueur sur l'état de santé du coach lyonnais et de son adjoint Raffaele Longo "grièvement blessés au visage après une attaque contre le bus" de l'OL. Le champion du monde 2006 s'est vu poser douze points de suture à son arrivée au Vélodrome.
Les médias espagnols se montrent sévères face à la mauvaise publicité offerte par la Ligue 1. Marca évoque "un chaos total" avant l'annonce du report du match de clôture de la 10e journée. De son côté, As estime que les évènements du Vélodrome offrent "une nouvelle mauvaise image pour un championnat qui connaît presque tous les mois des incidents extra-sportifs." Face au constat alarmant de la multiplication des incidents depuis plusieurs mois, Edu Garcia s'interroge sur la radio espagnole Onda Cero. "Le football français a un énorme problème avec les ultras".
Ce n'est pas le moindre des paradoxes après cette nouvelle soirée de cauchemar pour le foot français: l'OM ne sera sans doute pas le club le plus sanctionné des deux après les incidents survenus dimanche soir à Marseille: Caillassage du bus lyonnais et des bus de supporters, dont le déplacement était pour une fois autorisé par la préfecture, plusieurs blessés (dont Fabio Grosso, l'entraîneur lyonnais touché à l'arcade et à la paupière, douze points de suture).
En effet, le caillassage ayant eu lieu en dehors de l'enceinte du Stade Vélodrome, le club de l'Olympique de Marseille ne peut ête tenu responsable d'un débordement qui a eu lieu sur la voie publique, et sous la responsabilité des autorités publiques, au premier rang desquels la préfecture des Bouches-du-Rhône. Neuf personnes ont été placées en garde à vue, a précisé Gérald Darmanin sur RMC/BFMTV et deux enquêtes sont ouvertes.
En revanche, le cas est différent pour l'OL qui pourrait être tenu pour responsable du comportement de ses supporters coupables de gestes racistes dans l'enceinte du stade Vélodrome. La LFP, qui s'en tient à son communiqué publié dimanche soir sur le caillassage, précise que les gestes racistes de supporters dans le stade seront étudiés par la commission de discipline sur la base des rapports qui lui seront envoyés.
La réaction de Gianni Infantino après les incidents
"Il n'y a absolument pas de place pour la violence dans le football, sur le terrain ou en dehors. De tels événements, comme ceux survenus à Marseille avant le match de Ligue 1 entre l'Olympique de Marseille et l'Olympique Lyonnais, n'ont pas leur place dans notre sport ni dans notre société, et j'en appelle aux autorités compétentes pour veiller à ce que les mesures appropriées soient prises. Sans exception, dans le football, tous les joueurs, entraîneurs et supporters doivent être en sécurité pour profiter de notre sport", a écrit le président de la Fifa sur Instagram, avant d'apporter son soutien à Fabio Grosso.
La Ligue refuse de s’exprimer davantage, mais confirme que la commission de discipline s'est saisie du dossier
La LFP s’en tiendra à son simple communiqué de dimanche soir. La Ligue justifie sa position en rappelant que les faits graves survenus à 500m du stade ne sont pas de son ressort. Elle juge que le travail de fond qu’elle fait sur le supporterisme serait inaudible dans cette séquence. Elle ne veut pas alimenter la polémique à un an des JO. La Ligue précise que les gestes racistes de supporters dans le stade seront étudiés par la commission de discipline sur la base des rapports qui lui seront envoyés.
LB
8h47
Une défaillance des pouvoirs publics ? La réponse de Darmanin
Gérald Darmanin sur RMC/BFMTV : "Il y a eu 500 policiers pour un match de football. Est-ce qu’il n’y a pas une responsabilité des supporters, des clubs ? Hier, il y avait des motards, des policiers, des CRS qui encadraient des cars les bus de joueurs, de supporters. Ce n'est déjà pas très normal dans un monde classique. Des gens ont jeté des canettes de bière sur les vitres d’un bus. Est-ce que vous pensez que c’est la responsabilité des policiers ? Non, c’est la responsabilité de ceux qui jettent la canette. Il ne faut pas inverser les valeurs. Nous espérons condamner durement ces personnes. Depuis le début de la saison j'ai interdit trois déplacements de supporters, notamment deux fois pour l'OM malheureusement. Il faut peut-être interdire plus systématiquement la venue de supporters dans les stades. Encore que là, c'était une équipe de football."
8h44
Selon Daniel Riolo, "on a franchi un cap" dans les violences
Sur RMC, Daniel Riolo est revenu sur les incidents aux abords du Vélodrome: "La société française est malade. Le foot est un reflet de ce qu’il se passe dans la société. On ne peut pas énumérer les incidents car cela prendrait trop de temps. Cette guirlande a explosé hier (dimanche) car on a franchi un cap. Un entraîneur a été touché, il a terminé le visage en sang. Ça pourrait être un guet-apens. L’hôtel des joueurs était à dix minutes du stade. Le bus a mis 35 minutes pour faire le trajet et a été pris d’assaut. On a eu le sentiment que c’était un peu préparé. C’est une canette qui a atterri dans le visage de Fabio Grosso.
Le bus s’arrête à côté d’un bar. D’un coup, on se met à canarder le bus. À travers l’enquête, il faut déterminer s’il fallait dégager la route. On parle d’une voiture qui a peut-être ralenti le bus à l’endroit où il a été caillassé. Quand c’est à l’intérieur du stade, il y a les vidéos qui permettent d’identifier les auteurs des troubles. On exclut ces gens à vie et on ne veut plus les voir dans les stades. Là, c’était à l’extérieur. On n’empêchera pas des abrutis d’être à la terrasse d’un café. Il faudra que les sanctions soient lourdes. Le problème de notre pays, c’est que les sanctions intérieures et extérieures, ne sont jamais assez lourdes dans n’importe quel domaine.
Une fois qu’ils seront identifiés, ce sera l’administration qui prononcera une interdiction de stade, pas le club. Ça ne les empêchera pas de revenir au café du coin balancer un pavé dans le bus. Il faut voir le trajet du bus, il y a probablement eu des erreurs. Le classement à risques, c’est un autre débat. Il faut probablement interdire les déplacements des supporters.”
Gérald Darmanin annonce que "cinq policiers ont été blessés"
Invité lundi matin de RMC/BFMTV, Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, s’est exprimé sur les graves incidents à Marseille : "C’est inacceptable. L’Equipe a titré "Abrutis", il n’y a pas mieux comme mot. On a cinq policiers blessés, neuf interpellations. La vidéo surveillance nous permettra sans doute d’interpeller d’autres personnes. Des gens qui se disent supporters, nés en France ont attaqué ce bus de l’équipe et ont blessé l’entraîneur et son adjoint mais aussi celui des supporters alors qu’il y avait 500 policiers et gendarmes mobilisés."
8h31
Quel date en cas de report du match ?
Si le report du match se confirme, la commission des compétitions devra trouver une date. Avec la trêve internationale de novembre et le fait que l’OM a des matchs de coupe d’Europe le jeudi, il y a une seule semaine sans match avant Noël et la date du mercredi 6 décembre est la seule possibilité crédible pour un report avant la fin de l’année 2023 et des matchs aller. Pour l’OM, ce serait entre OM-Rennes et Lorient-OM. Pour l’OL, ce serait entre Lens-OL et OL-Toulouse.
F.Ge
8h26
Le coup de gueule de Jean-Michel Larqué
Gros coup de gueule de Jean-Michel Larqué dans l'After dimanche soir: "On est incapables dans notre chère France d'assurer la sécurité d'un car. Et dans un an, il va y avoir des Jeux olympiques dont la cérémonie d'ouverture va se dérouler sur 12 kilomètres. Moi j'ai peur".
"Désespéré" face à la situation, Jean-Michel Larqué ne "comprend plus ce pays." "Que ce soit un pavé, une canette de bière ou les deux à la fois, ou l'un après l'autre, on s'en fout. Ce qui est important, c'est que la sécurité de personne n'est assurée aujourd'hui, pas même d'un car. Je ne parle même pas d'un convoi, je parle d'un car. On n'est pas capable de le faire. Et dans le même temps on nous dit qu'il faut que les supporters puissent se déplacer. Mais on se moque du monde."
Après une soirée chaotique, les Lyonnais ont quitté le Vélodrome dans un bus de substitution, qui a été escorté par un dizaine de voitures de police jusqu'à l'aéropport de Marseille. Même Fabio Grosso et son adjoint étaient dans l'avion. Ils n'ont pas de contre indications pour prendre l'avion. Les Lyonnais sont arrivés à 0h30 à Lyon Bron. Ce lundi, une journée de repos est prévue, pas de séance de substitution.
E.Jay
8h18
"J'ai été effrayé", le témoignage d’un chauffeur de cars de supporters de l’OL
Farid, l'un des chauffeurs de cars de supporters de l’OL, s'est confié lundi matin sur RMC après le caillassage des fans de l’OM : "Tout s’est bien déroulé jusqu’à l’arrivée à proximité du stade Vélodrome. Les premiers cars se sont faits caillasser avec des jets de pierres, des fusées artisanales… Les vitres de ces cars-là ont explosé. Les CRS nous ont dit d’accélérer. J’ai été choqué et effrayé. Il y avait des supporters à droite, à gauche. La police était débordée. Je me suis senti en insécurité. Ils étaient là pour en découdre. Malgré la protection policière, il y a quand même cinq cars dont les vitres ont explosé."
6h41
Le témoignage de Fayçal, chauffeur d'un bus de supporters de l'OL
Habitué à conduire des supporters lyonnais aux matchs de l'OL aux quatre coins de la France, Fayçal a raconté au Progrès les évènements en amont de l'Olympico.
"Dans chaque bus, il y a un responsable de supporteurs qui gère. Au péage de Lançon, on a été escorté par une armada de CRS et de gendarmes (...) C’est par radio qu’on a appris que le bus des joueurs avait été caillassé. Les services de police nous ont sommés d’arrêter le bus. On a attendu un peu moins d’une heure, et quand on a enfin repris le chemin du stade, ça a été le début de caillassage du premier des quatre bus partis de la région Rhône-Alpes.
L’action a été menée par des gens cagoulés et portant des écharpes de l’OM et des South Winners, un des groupes de supporteurs. Ma vitre, côté conducteur a volé en éclat. On a pu se diriger dans les parkings souterrains réservés aux supporters. Là, on ne craignait plus rien. Les supporters sont montés en tribune. Des membres de la Ligue professionnelle de football sont venus prendre des photos, et à 22 heures, j’attendais toujours de savoir quand j’allais bien pouvoir ramener 'mes' supporters à bon port."
Les images de Grosso et des Lyonnais qui vont saluer leurs supporters
Sur son compte Twitter, l'OL publie une vidéo de ses joueurs, accompagné de Fabio Grosso (dont l'oeil gauche est masqué), venus saluer le parcage des supporters dans le stade. John Textor était également présent.
Les fans lyonnais, les derniers présents dans le stade, ont réservé une ovation à Fabio Grosso.
22h12
Les joueurs de l'OL attendent que le car soit rafistolé pour quitter le stade
La fenêtre du car qui a été brisée a été recouverte par du carton scotché sur toute la hauteur de la vitre. L’intérieur du bus a été nettoyé et aspiré. Les joueurs et le staff lyonnais attendent que le bus soit prêt pour repartir.
F.Ge
22h10
Le coup de gueule de Jean-Michel Larqué, sur RMC
"On est incapables dans notre chère France d'assurer la sécurité d'un car. Et dans un an, il va y avoir des Jeux olympiques dont la cérémonie d'ouverture va se dérouler sur 12 kilomètres. Moi j'ai peur. Je ne comprends plus ce pays, je suis désespéré par rapport à ce qu'il se passe. Que ce soit un pavé une canette de bière ou les deux à la fois, ou l'un après l'autre, on s'en fout. Ce qui est important c'est que la sécurité de personne n'est assurée aujourd'hui, pas même d'un car. Je ne parle même pas d'un convoi, je parle d'un car. On n'est pas capable de le faire. Et dans le même temps on nous dit qu'il faut que les supporters puissent se déplacer. Mais on se moque du monde."
L'entraîneur de l'OL a été recousu dans le vestiaire. C'est une canette de bière qui la gravement atteint lui provoquant cette blessure au-dessus de l'oeil.
EJ
22h03
L'OL annonce porter plainte
Le club vient de communiquer sur les incidents dont il a été victime en début de soirée, avec le caillassage de son bus, qui a sérieusement blessé son entraîneur, Fabio Grosso, touché au visage, ainsi que son adjoint, Raffaele Longo, directement touché lui aussi. "Le club portera plainte ces prochains jours et accompagnera toute personne qui souhaitera faire de même", indique l'OL.
21h48
L'OM a publié un communiqué
Le communiqué de l'OM:
"L’Olympique de Marseille déplore les incidents inadmissibles qui se sont déroulés ce soir aux environs du stade Orange Vélodrome, à l’encontre du car de l’équipe professionnelle ainsi que des cars de supporters de l’Olympique Lyonnais.
Le club souhaite un prompt rétablissement au coach lyonnais Fabio Grosso et condamne fermement ces comportements de violence qui n’ont aucunement leur place dans le monde du football et dans la société.
A cause d’une poignée d’inconscients, la fête prévue ce soir a été gâchée et a privé 65.000 supporters d’assister à un match de football.
Le club se plie à la décision prise par la Ligue de Football Professionnel et se tient à sa disposition afin que se déroule dans les meilleurs délais et conditions possibles au Stade Orange Vélodrome la rencontre qui était prévue ce dimanche 29 octobre."
21h43
Comment les Lyonnais ont décidé de se montrer solidaires avec Grosso
D'après des échos du vestiaire de l'OL, dans un premier temps John Textor et quelques joueurs lyonnais ont laissé filtré l’idée qu’ils étaient prêts à jouer, malgré le caillassage de leur bus. Mais dès que le patron de l’OL a pu s’entretenir au calme avec Fabio Grosso, il a réalisé à quel point celui-ci était marqué, qu'il avait subi de multiples traumatismes et qu'il n’était pas en état de coacher. A ce moment là, le vestiaire de l'OL était unanime, comme expliqué très tôt dans la soirée par RMC Sport: solidarité avec l’entraîneur et son adjoint, impossible de jouer dans ces conditions.
Le match était classé 4 sur 5 par les services de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme, c'est à dire à hauts risques. Il y avait eu une vraie concertation autour de la Préfète de Police de Marseille concernant les questions de déplacements de supporters.
Sur RMC, John Textor explique l'imbroglio autour de la décision d'annuler la rencontre
"Pas au début, nous avons demandé à jouer. On m'a dit que l'arbitre voulait traiter cette affaire comme si elle s'était passée à l'intérieur du stade et qu'il voulait que l'entraîneur soit évalué médicalement. Cette évaluation médicale déterminerait si nous avions un entraîneur et une équipe pour jouer. C'est à ce moment-là que l'opinion des joueurs a commencé à changer. L'entraîneur n'était pas en bonne santé dans le vestiaire, son rétablissement était lent. Quelques capitaines m'ont pris à part et ont pris une bonne décision. Ils m'ont dit: "nous nous sommes préparés pour ce match, mais si nous rentrons sur le terrain nous allons jouer avec de la colère, et ce n'est pas comme cela que le football doit être joué". La moitié de nos gars étaient encore en colère. J'ai fait part à l'arbitre de nos réflexions sur le fait que je venais de voir l'entraîneur et que les conditions étaient tout simplement choquantes. Les deux versions sont vraies. Nous voulions jouer, mais il est vite apparu qu'il ne fallait pas."
21h29
Le message de Lovren sur Twitter
Dejan Lovren a réagi sur Twitter: "Ce qu'il s'est passé ce soir, pour notre coach et pour nous, était au delà de toute mesure. Je respecte les vrais fans du monde entier mais ceux-là n'en sont pas. Ces personnes sont arrivées avec l'intention claire d'engendrer de sérieuses blessures. Cela n'a plus rien à voir avec le football. Si la loi ne change pas, un jour il sera trop tard. Le gouvernement doit faire quelque chose. Je souhaite à tous les supporters de Lyon de rentrer en sécurité."
21h25
Les joueurs de l'OL sont toujours confinés au Vélodrome
Les joueurs et le staff de l'OL attendent de savoir comment ils vont pouvoir quitter le Vélodrome après cette soirée cauchemardesque. Ils patientent toujours dans les couloirs du stade, rapporte le diffuseur Prime Video.
21h17
Les explications de l'arbitre: "L'OL a indiqué qu'il ne souhaitait pas participer à la rencontre"
L'arbitre sur Prime Video: "A été entérinée la décision de l'OL de ne pas participer à la rencontre. Ils ont établi des certificats médicaux vis à vis des deux personnes du staff blessées qui ne pouvaient pas participer à la rencontre. Ils ont également indiqué que les joueurs étaient en état de choc et ne pouvaient pas participer à la rencontre. Lors des réunions de crise, des compte-rendus sont établis donc tous les propos tenus par toutes les parties prenantes des clubs ont été retranscrits. La position de l'OL était clairement de ne pas participer à la rencontre."
"Dans le cadre d'une cellule de crise, toutes les parties s'expriment. La position de l'OM était de se référer à la position de l'OL. Il y a eu une prise de conscience de la gravité des faits. Les autorités publiques, également la préfèrte, se sont exprimés. Me concernant, il a été établi que le protocole prévoyait que lorsqu'un acteur terrain était blessé et ne pouvait pas participer à la rencontre pour des raisons physiques ou psychologiques, on ne devait pas débuter ou reprendre la rencontre. Mais les premiers qui doivent s'exprimer en premier ce sont les clubs. Très clairement, de manière non équivoque, l'OL a indiqué qu'il ne souhaitait pas participer à la rencontre. A la fois compte tenu de l'état de santé des deux personnes blessées et parce que les joueurs étaient en état de choc."
"John Textor ne participait pas à la réunion de crise. Il y a une première version consiste à dire que les informations ont mal circulé au sein de l'organe dirigeant de l'OL. Une deuxième version consiste à dire qu'entre temps, il a changé d'avis."
21h15
Sept interpellations en marge des incidents
La Prefecture de police des Bouches-du-Rhône informe que "la ligue a pris la décision de ne pas maintenir la rencontre. Les forces de l’ordre sont concentrées sur l’évacuation du stade et la sécurité des joueurs lyonnais et des supporters lyonnais."
Les forces de l'ordre ont procédé à sept interpellations, dont deux pour caillassage.
F.Ge
21h12
La condamnation ferme du président de l'OM, "consterné" et "en colère" sur Prime Video
"C'est complètement inadmissible. J'ai une pensée pour Fabio Grosso, ce qui lui est arrivé est incadmissible. Ce sont des inconscients, que des inconscients. Gâcher une fête avec un stade plein de 65.000 personnes... Même si c'est hors du stade... Je suis en colère, je suis consterné. Ce qu'il s'est passé n'a de place ni dans le football ni dans la société. Tu viens pour jouer au football et tu te retrouves avec ce type de situations hors du stade, c'est complètement inadmissible."
21h08
L'énorme coup de gueule d'un supporter marseillais dans l'After
"On n'a pas le droit de faire ça aux abords du stade, pourquoi font-ils ça ?? Pourquoi caillasser un bus ? Pourquoi vous faites ça ?! On vient pour regarder un match de ballon, on ne vient pas pour caillasser des bus et pour que les mecs viennent en sang dans le bus ! C'est une honte !"
21h04
La LFP contredit John Textor
Dans un communiqué transmis à 21h la Ligue de football professionnel confrme que "l'OL a fait connaître son opposition à prendre part à la rencontre compte tenu des circonstances", ce que contestait le propriétaire de l'OL sur Prime Video il y a encore quelques minutes. Qui dit vrai ?
21h01
Le président de la Métropole du Grand Lyon dénonce "une attaque de hooligans marseillais"
"Ils doivent être bannis du football et traduits en justice", s'emporte Bruno Bernard.
20h58
Pour la ministre des Sports, la décision du report "s'imposait"
La ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera sur RMC: "Oui c'était la bonne décision. C'est totalement consternant. C'est révoltant, ces actes faits de haine, de bêtise, la négation même des valeurs du foot et du sport, c'est hallucinant. Il faut vite retrouver les auteurs, qu'ils soient sévèrement sanctionnés. Face à la gravité des faits, la Ligue prend la bonne décision. J'apporte tout mon soutien à l'OL, son entraîneur, son adjoint. J'ai une pensée pour les supporters qui se faisaient une joie de suivre ce match."
"Cette décision s'imposait. En termes d'équité sportive, c'était ce qu'il fallait faire. On a aussi besoin de marquer le coup."
"On parle de faits commis en dehors du stade. Après enquête, il va falloir remonter la chaîne de responsabilité mais ça ne relève pas du disciplinaire sportif classique. Ce sont des faits qui ont eu lieu sur la voie publique. Il faut qu'on ait une approche globale."
20h56
Le patron de l'OL John textor, sur Prime Video: "L'OL voulait jouer"
"Non, très rapidement après ce qui est arrivé, la Ligue nous a fait savoir qu'il fallait parler à l'équipe et qu'on allait prendre une décision indépendamment de ce qu'on allait demander. Notre équipe voulait jouer, on a dit qu'on était prêt à jouer, je suis très fier du capitaine. C'était très émouvant. On a vu du sang sortir de sa tête. Il n'était pas vraiment lucide, parce qu'il a reçu des éclats aussi. la décision est indépendante de notre volonté. C'est important parce que c'est quelque chose qui s'est passé à l'extérieur du stade. Ce sont des scènes choquantes. Il avait une grosse blessure. J'ai essayé d'avoir une discussion ave lui pour voir comment il allait. Ce n'est pas comme ça que le foot doit se jouer. Je ne sais pas si c'est la décision de l'arbitre, je ne sais pas qui a pris la décision. La dernière fois que j'ai vu Fabio il attendait un avis médical il n'arrivait pas à tenir une conversation. Il a reçu des éclats de verre, il n'y avait pas que la pierre. Je suis très en colère. Notre coach avait challengé notre équipe pour être prête. Nos fans voulaient voir ce match jouer. Il n'y a rien de pire que ce qui s'est passé là. même après l'incident, notre capitaine a été incroyable."
20h48
L'arbitre François Letexier explique la décision d'annuler le match
"Une réunion de crise a eu lieu, elle a permis de prendre l'avis des parties prenantes à la suite des constatations des blessures des membres du staff lyonnais. L'OL ne souhaitait pas que la rencontre ait lieu. S'agissant de la décision de l'OL et du protocole que la Ligue a établi en la matière, la décision a été prise de ne pas débuter la rencontre. Elle n'aura pas lieu, la décision est désormais actée. La suite des événemrnts ce seront des rapports établis aux autorités compétentes."
20h42
Le stade est évacué, le match est annulé !!
Le speaker vient d'en faire l'annonce à l'instant, le match n'aura pas lieu ce soir.
20h36
Une délégation marseillaise à la rencontre des joueurs du staff lyonnais, sous le choc
Gennaro Gattuso, Pablo Longoria et Jean-Pierre Papin se sont rendus dans le vestiaire lyonnais, selon Prime Video.
20h35
Au stade, les supporters marsellais font comme si de rien n'était
20h31
Quoiqu'il arrive, le coup d'envoi sera reporté
Même si le match a lieu, l'arbitre ne sifflera pas le coup d'envoi à 20h45 comme cela était prévu initialement, rapporte le diffuseur Prime Video.
20h28
Les détails de l'attaque ayant visé les supporters lyonnais
Trois bus des supporters de l'Olympiques Lyonnais ont été caillassés en arrivant à proximité du vélodrome. Un groupe d'une centaine de personnes, tous avec le visage cagoulé, a attaqué à coup de pavés, de fumigènes un but en tête de file, escortés par deux camions de CRS. Plusieurs blessés à déplorer.
NP
Deux vidéos circulant sur les réseaux sociaux semblent correspondre aux attaques telles qu'elles se sont produites:
20h27
Les joueurs ne sont pas sortis à l'échauffement
Les assistants ont placé les ballons et les plots sur le terrain, mais c'est tout. Même dans le cas où le match est maintenu, il ne pourra donc pas démarrer à 20h45.
20h16
De la tension dans l'air en tribunes
L'atmosphère s'est tendue dès l'instant où les supporters lyonnais ont fait leur apparition dans le parcage visiteurs.
20h14
Des nouvelles (pas forcément rassurantes) de Fabio Grosso
Prime Video a diffusé de nouvelles informations concernant l'état de santé de Fabio Grosso. L'entraîneur de l'OL est entaillé à hauteur de 3cm au-dessus de l'oeil gauche, selon le diffuseur du match. Le technicien italien ne voit plus beaucoup de cet oeil gauche. Comment pourrait-il en être autrement après ce qu'il a vécu. Des points de suture lui ont été posés.
Pas encore de décision officielle sur la tenue du match
A un peu plus d'une demi-heure du coup d'envoi prévu à 20h45, il n'y a pas encore de communication officielle sur la tenue de la rencontre. Cela ne devrait pas tarder.
Pendant ce temps, la réunion de crise se poursuit dans le vestiaire lyonnais.
F.Germain
19h42
Le récap des évènements
Nos infos RMC Sport sur ce qu'il s'est passé
19h34
Réunion dans le vestiaire lyonnais avec les joueurs et Textor
Une réunion a lieu dans le vestiaire en ce moment avec John Textor et les joueurs de Lyon. Fabio Grosso est très choqué, difficile de l'imaginer participer au match.
RMC Sport
19h34
On en sait plus sur le bus lyonnais caillassé
Deux pavés ont été lancés à deux endroits différents du bus. Ils ont cassé le double vitrage. Fabio Grosso et son adjoint ont été touchés au visage, bien amochés, avec des coupures. Ils sont à l'infirmerie du stade.
E.Jay
19h32
L'image de Grosso en sang dans les couloirs du Vélodrome
Le bus de l'OL a été caillassé au moment de son arrivée au Vélodrome. Deux vitres ont été cassées, les dirigeants sont en colère. Les policiers sont sur place pour faire les constatations.
Fabio Grosso, coach lyonnais, a pris des éclats de verre et saigne du visage.
"Il faut que ça se termine", Acherchour souhaite le départ de Cherki
Rayan Cherki a été écarté par Fabio Grosso pour l'Olympico. "Il faut que ça se termine pour les deux côtés", a lancé Walid Acherchour. "En janvier, qu'on se serre la main et que Cherki retrouve un club qui lui fasse confiance et pour Lyon, on verra. Apparemment, tous les maux viennent de Cherki, je trouve ça un peu dur."
11h51
Pour Acherchour, Cherki doit quitter l'OL en janvier
11h07
Plusieurs absences confirmées du côté de l'OM
Le groupe marseillais avec Gigot et Correa, sans Ounahi (blessé), Balerdi (suspendu), Lopez (blessé) ou Mughe.
Pour la réception de l'OL ce dimanche en clôture de la 10e journée de Ligue 1, Gennaro Gattuso devrait disposer ses joueurs en 4-3-3 avec Bamo Meïté en défense. Geoffrey Kondogbia et Pierre-Emerick Aubameyang sont aussi attendus dans le onze de départ.
La compo probable de l'OM : Blanco - Clauss, Mbemba, Meïté, Lodi - Rongier (cap), Kondogbia, Veretout - Sarr (ou N’Diaye) Aubameyang, Harit
Cherki absent du groupe de l'OL pour le déplacement à Marseille
Fabio Grosso a dévoilé un groupe de 23 joueurs pour l'Olympico OM-OL face à Marseille dimanche (20h45). Si Nicolas Tagliafico effectue son retour, Rayan Cherki manque à l'appel chez les Lyonnais. Son absence interroge forcément.
Bonjour à tous ! A la recherche de constance, l'OM reçoit ce dimanche soir au stade Vélodrome un OL dernier de Ligue 1, et plongé dans une crise à tous les étages. Coup d'envoi à 20h45 dans le direct commenté de RMC Sport.