Kickboxing (One Championship): l’immense défi du Français Alexis Nicolas qui remet son titre de champion du monde en jeu

"A jamais le premier." Il n’y a qu’un seul français champion du monde dans une organisation de sport de combat mondiale. Ne cherchez pas du côté du MMA ou de la boxe. Notre héros s’appelle Alexis Nicolas et il brille au kickboxing. Le 6 avril dernier, le Parisien de 26 ans a réussi l’immense exploit de battre le Néerlandais Regian Eersel, devenant le champion chez les -77kg du ONE Championship. Pour mesurer la portée de la performance, rappelons que celui que l’on surnomme "L’Immortel" était invaincu depuis 2016. Dans la nuit de vendredi à samedi (à 2h du matin en direct sur RMC Sport), les deux combattant ont à nouveau rendez-vous dans le mythique stade du Lumpinee à Bangkok pour en découdre. Cette fois, c’est Alexis Nicolas qui défendra sa ceinture.
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Eersel "méritait cette revanche"
"Il n’y a pas de clause de revanche, a rappelé le champion français dans le podcast RMC Fighter Club. Mais moi j’aime boxer, le spectacle. Le combat était serré. Eersel était un exemple quand j’étais plus jeune. J’estime qu’il méritait cette revanche. Je trouvais ça beau. Ça montre que je n’ai pas peur du challenge. J’écris mon livre comme j’ai envie de l’écrire. C’est comme ça que je voyais l’avenir. Il fallait mettre une fin sur Eersel et passer à autre chose. Et à partir de là, pouvoir asseoir encore davantage mon règne."
"En Thaïlande, on me met sur un piédestal comme si on avait vu Mbappé"
Une ascension irrésistible qui fait d’Alexis Nicolas une star en Thaïlande : "Dès que je dis Nicolas (il prononce "Nicolasse"), tout le monde me reconnait. Ma cote de popularité est en train d’émerger. Je suis plus starifié en Thaïlande qu’en France. Dès qu’on me reconnait ou qu’on apprend que je suis champion du One, on me met sur un piédestal comme si on avait vu Mbappé."
A 26 ans, Alexis Nicolas peut mesurer le chemin parcouru ces derniers mois : "Il y a un an, je n’avais jamais mis un pied en Thaïlande. Depuis j’y suis retourné six fois. Il y a un an, j’étais presque en dépression. Ça m’a permis de me ressourcer. J’ai fait mon premier One là-bas." S’il se dit fier d’être devenu le premier champion du monde français dans un sport de combat, le kickboxeur a toujours faim : "Mon vrai rêve n’est pas d’être champion du one mais de marquer ma génération. Je n’en ai pas encore fait assez." On n'a vraiment pas fini de parler d'Alexis Nicolas.