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"Tous les événements sont des catastrophes écologiques", Squeezie répond à la polémique sur la pollution engendrée par le GP Explorer 3

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Lors d’un débrief du GP Explorer 3 sur sa chaîne Twitch, Squeezie a répondu aux critiques sur les émissions de CO2 générés par son événement de Formule 4 organisé le week-end dernier sur le circuit Bugatti du Mans.

Il n’a pas esquivé le sujet lorsque l’un de ses abonnés lui a posé la question. Au moment de débriefer le Grand Prix Eplorer 3, mercredi sur sa chaîne Twitch, Squeezie a répondu à la polémique sur la pollution générée par son événement de Formule 4 organisé le week-end dernier sur le circuit Bugatti du Mans. "En fait, ce ne sont pas les voitures qui roulent qui font que c’est une catastrophe écologique", a rappelé le youtubeur de 29 ans.

"Tous les événements sont des catastrophes écologiques. Ce qui pollue à mort dans un event, et on a vraiment analysé le truc, c’est la logistique, le fait de déplacer des choses lourdes, de les monter et de les démonter. Et par-dessus tout, la venue des gens. C’est le truc n°1, de loin. Donc en fait, que tu fasses un événement de voitures ou de vélos, ce qui est une catastrophe écologique, ce n’est pas ce qui se passe sur la piste, c’est ce qui se passe en coulisses au niveau de la logistique."

"Ce ne sont pas les voitures qui roulent"

Le créateur de contenus, qui a fait équipe avec AmineMaTue au sein de l’écurie Netflix, assure avoir pris de nombreuses dispositions pour limiter l’impact environnementale du GP Explorer 3. "On n’est passé par des associations qui retrient les poubelles. A la fin de l’événement, ils mettent les mains dans les poubelles et ils retrient pour être sûrs que c’est bien fait et clean", a notamment expliqué Squeezie.

"Il y a beaucoup de gens qui veulent dénigrer le sport auto en disant ‘écologie, écologie’, mais si vous vous renseignez, votre discours devrait s’appliquer à des événements qui ne sont même pas du sport auto", a-t-il poursuivi. "En F1, l’émission de CO2 est colossale, mais ce n’est pas lié aux voitures qui roulent, c’est lié à la logistique derrière. Déplacer des centaines de semi-remorques à travers le monde vingt-quatre fois dans l’année, tout monter et démonter, c’est ça qui fait que c’est un désastre écologique. Ce ne sont pas les voitures qui roulent."

"Des événements parfaitement neutres en CO2, c’est pour le moment impossible"

Dans ce contexte, Squeezie admet que le GP Explorer 3 a engendré une certaine pollution dans la Sarthe, comme tous les événements du genre: "Du coup, malheureusement, je n’ai pas trouvé la solution pour être ultra éco-friendly sur un événement qui rassemble des dizaines de milliers de personnes. Il y a pleins de choses qu’on a fait, en étant notamment au Mans, qui est le circuit le mieux desservi de France, avec le TGV et sa proximité avec Paris. On a aussi poussé au covoiturage, qui a un impact monumental (…) Ce serait cool qu’on arrive à faire des événements parfaitement neutres en CO2, mais c’est pour le moment impossible avec des événements de cette échelle. Il y a encore plein de choses à creuser pour faire mieux, c’est certain".

https://twitter.com/AlexJaquin Alexandre Jaquin Journaliste RMC Sport