Bordeaux: payé moins que le Smic, Andy Carroll décroche un bonus après un nouveau doublé

Avec un doublé ce samedi lors de la victoire de Bordeaux à Saint-Pryvé-Saint-Hilaire (2-1), Andy Carroll a atteint le cap des 10 buts cette saison avec les Girondins en National 2. Une étape synonyme d'une prime de 2.000 euros pour le Britannique au très bas salaire.

A 36 ans, Andy Carroll a inscrit un doublé ce samedi soir contre Saint-Pryvé-Saint-Hilaire (2-1) à Orléans, mettant fin à la série noire de cinq défaites des Girondins en National 2 et laissant à Bordeaux encore un espoir de montée. Le Britannique compte désormais 10 buts cette saison, un cap valorisé par son club.

Selon les informations de Sud-Ouest, l'ancien attaquant de West Ham, payé 1.614 euros brut par mois cette saison, soit moins que le Smic, lui qui est à temps partiel, va toucher une prime de 2.000 euros après avoir atteint les 10 buts. Un bonus financier qui pourrait être également alloué au Britannique "toutes les tranches de cinq buts supplémentaires", précise le quotidien régional.

Un rendez-vous crucial au tribunal de commerce le 27 mai

Actuellements troisièmes de National 2, à six journées de la fin du championnat, les Bordelais rencontreront coup sur coup Saint-Malo et Saint-Brieuc, respectivement leader et dauphin du classement avec six et cinq points d'avance. Afin de recoller, la victoire est obligatoire contre les Malouins lors de la prochaine journée pour les hommes de Bruno Irles, dont la montée en National 1 est pour le moment compromise, mais pas totalement envolée. Pourtant, accéder à la troisième division permettrait au club d'élargir un peu plus son budget. A 10 millions en N1, contre 6 en N2 pour la saison 2025-2026, selon l'Equipe.

Le club, toujours en redressement judiciaire, doit présenter le 27 mai prochain un plan de continuation, accordé par le tribunal de commerce de Bordeaux le mois dernier. En cas de validation de ce plan, les Marine et Blanc pourraient étaler leurs dettes sur dix ans et ainsi sortir de la procédure de redressement judiciaire.

Mylène Dufour