Le Vestiaire: la folle ascension de Chambly et de son entraîneur, du niveau amateur à la Ligue 2

Bruno Luzi, l’entraîneur du FC Chambly, évoque dans Le Vestiaire de RMC Sport l’ascension du petit club de l’Oise, des divisions amateurs jusqu’en Ligue 2. Le club familial, actuel 4e du championnat, ne s’interdit aucune ambition. Ce qui explique peut-être ses montées successives.
Déjà six journées de Ligue 2, et hormis le leader havrais, seul le FC Chambly Oise, promu en cette saison 2019-2020, est encore invaincu. Les Camblysiens occupent même la 4e place. Pas mal, pour un club créé en 1989 et qui a déjà connu 11 promotions, dont 7 depuis que Bruno Luzi occupe le poste d’entraîneur, soit depuis 2001. Quelle est la recette du Petit Poucet, qui rivalise avec les meilleurs en ce début de saison de Ligue 2 ?
"L'avantage d'être un club familial"
"On ne prend pas de recul. On ne se regarde pas le nombril. On avance et peut-être qu'un jour, on regardera un peu dans le rétro et on se dira que ce qu'on a fait, c'est pas mal. Mais ce jour-là, je pense que ce sera terminé. On regarde plutôt devant et on ne se prend pas la tête", répond Bruno Luzi, invité du Vestiaire ce lundi sur RMC Sport 1. Le coach concède quand même qu’il y a "des moments où on se dit ‘c’est cool, pourvu que ça dure’".
Il y a deux saisons, en National, Chambly allait pourtant mal. A tel point que Bruno Luzi avait proposé sa démission à son président et frère, Fulvio Luzi. Ce dernier l’a refusée. "C'est l'avantage d'être un club familial. J'aurais été viré avec pertes et fracas au bout de six matchs, alors que finalement, on a fait un bon maintien et une demi-finale de la Coupe de France. Comme quoi, des fois, il faut laisser du temps au temps", observe l’entraîneur.
"Une revanche à prendre"
Ancien stagiaire pro à Dunkerque, en Ligue 2, Bruno Luzi n’a jamais poussé jusqu’en pro. "J’ai arrêté de moi-même alors que ça tournait bien… J’avais un peu le blues de chez moi, donc je suis rentré, j’ai arrêté, j’ai fait une croix là-dessus", se souvient-il. Et puis, le projet Chambly, porté par son père Walter, a vu le jour en 1989.
"Je me suis toujours dit que ce que j'ai raté en tant que joueur, je ne le raterais pas en tant qu'entraîneur", poursuit Bruno Luzi. Une réussite qu’il ne boude pas: "En tant qu'entraîneur, avec les divisions avalées comme ça, on se dit qu'il ne faut pas rater ce coup-là, qu'il y a une revanche à prendre quelque part et qu'on n'a pas le droit de se rater deux fois."
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