Israël-Gaza: le maire de Nice Christian Estrosi, "se réjouit" de la suspension d'Atal par son club

"En tant que sportifs, nous bénéficions d'une tribune et nous avons le devoir d'envoyer un message de paix". Les mots prononcés par l'entraîneur de l'OGC Nice, Francesco Farioli, ce jeudi en conférence de presse, sont venus appuyer la position prise par le club quelques heures plus tôt sur le cas Youcef Atal.
Suspendu "jusqu'à nouvel ordre" par le Gym après avoir relayé, samedi sur ses réseaux sociaux, la vidéo d'un prédicateur qui appelait à un "jour noir pour les juifs", en pleine guerre entre Israël et l’organisation terroriste du Hamas, l'international algérien est dans la tourmente. Il est également visé par une enquête préliminaire pour "apologie du terrorisme", confiée à la police judiciaire de Nice. Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) a également annoncé porter plainte contre lui pour "provocation à la haine et à la violence à l'égard d'un groupe de personnes à raison de leur religion".
"Je me réjouis de voir que l'OGC Nice l'a suspendu"
Invité ce jeudi soir sur le plateau de BFM Nice, le maire de la ville, Christian Estrosi, est revenu au détour d'une phrase sur cette affaire. "Nice n'est pas épargné par la recrudescence nationale des actes antisémites. Des personnalités dans le monde sportif se sont également signalées. Je me réjouis de voir que l'OGC Nice l'a suspendu (Youcef Atal). Il sera jugé pour apologie du terrorisme. Il est présumé innocent, mais une enquête préliminaire est ouverte sur signalement du préfet et du maire de Nice, voilà ce qu'il en est."