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RMC SPORT rend hommage à Olivier Schwarz

La photo d'Olivier Schwarz à la place qu'il occupait au stade André-Moga

La photo d'Olivier Schwarz à la place qu'il occupait au stade André-Moga - -

C’est avec une tristesse infinie que les équipes de RMC Sport et de BFMTV ont appris ce vendredi le décès brutal de notre correspondant permanent à Bordeaux, Olivier Schwarz, âgé de 41 ans.

Son professionnalisme et son rire resteront pour toujours dans nos mémoires. C’est avec une tristesse infinie que les équipes de RMC Sport et de BFMTV ont appris ce vendredi le décès brutal de notre correspondant permanent à Bordeaux, Olivier Schwarz, âgé de 41 ans. Olivier s'est éteint à la mi-journée, victime d'un infarctus alors qu'il travaillait au bureau de son domicile.

Olivier était un pilier d'RMC depuis avril 2001, parmi les pionniers de l'avenue Kleber à Paris. Il était devenu notre correspondant à Bordeaux dès 2005, avant d'intégrer RMC Sport, toujours à Bordeaux, en 2008. Il était un compagnon adoré de ses collègues, toujours de bonne humeur, toujours attentif et positif. Nous n'oublierons ni son ton, ni sa conscience professionnelle, ni son éternel sourire.

Nous pensons d'abord à sa compagne Julie, à ses enfants Gaby et Ismaël, à ses parents et à l'ensemble de sa famille.

A l'occasion du match de rugby Bordeaux-Grenoble, son siège de commentateur a été laissé vide. Un hommage lui a été rendu par le club avant le coup d'envoi.

La voix d'un grand commentateur sportif s'est éteinte. C'est une immense tristesse.

Merci pour tout Schwarzy, nous ne t'oublierons pas !

Le poignant hommage de l’UBB

L’Union Bordeaux-Bègles a rendu un vibrant hommage à Olivier Schwarz, notre correspondant permanent à Bordeaux pour RMC Sport et BFM TV, disparu brutalement vendredi à l’âge de 41 ans. Le speaker du stade André-Moga a lu un texte saluant sa gentillesse et sa cordialité à dix minutes du coup d’envoi de la rencontre face à Grenoble. Olivier a ensuite été associé à la minute de silence poignante respectée en hommage aux victimes des attentats perpétrés en France ces derniers jours et notamment au sein de la rédaction de l’hebdomadaire satirique, Charlie Hebdo. Une photo d’Olivier a été affichée à la place qu’il occupait habituellement en tribune de presse. Deux bougies ont été allumées par ses deux enfants Gaby et Ismaël.

Hommages à Olivier Schwarz 

Jean-Louis Triaud (président des Girondins) : « Quand j’ai appris l’information, la première réaction a été l’incrédulité. Ce n’est pas possible. Il est jeune, sportif. Je sais qu’il ne fumait même pas... On se dit que la vie est injuste. C’était un garçon professionnel, qui avait toujours le sourire. Il faisait partie de la famille. Des fois, on se dit que la vie n’est pas juste. Il faisait les choses avec professionnalisme et courtoisie, sans méchanceté. Il était difficile de passer un moment avec lui sans le voir sourire. C’est vraiment un choc. Ça passe mal. (A propos d’un reportage d’Olivier Schwarz dans les vignes de Jean-Louis Triaud) C’était le genre de reportage que je ne souhaitais pas, personnellement, parce que je n’aime pas mélanger les genres. Mais c’était justement son talent. Avec douceur et fermeté, il a quand même obtenu ce qu’il voulait. J’avais beau lui dire que c’était compliqué, lui proposer des heures impossibles… Ça s’est fait quand même. » 

Raphaël Ibanez (manager de Bordeaux-Bègles) : « Ma première pensée va vers sa famille. C’est une bien triste nouvelle. Olivier, qui était si jeune, quitte le monde du sport, du rugby, qui était l’une de ses passions. J’ai eu la chance de le rencontrer au bord du terrain, lors de différentes conférences de presse ou d’échanges. Je dois dire qu’Olivier était un être délicieux, charmant, extrêmement souriant et positif. Il était d’une politesse remarquable, toujours prévenant, avec le sentiment de vouloir bien faire son métier mais sans déranger. Il était à l’écoute des joueurs, des entraîneurs, qui sont tellement concentrés sur leurs objectifs qu’ils en oublient parfois leurs interlocuteurs. Au sein de l’UBB, c’est un choc. Son regard et son sourire vont nous manquer. » 

Luis Fernandez : « Je suis très triste. Ces trois quatre, dernières journées sont dures à vivre. J’ai eu l’occasion de rencontrer, de passer des moments à Bordeaux avec Olivier. C’était quelqu’un d’exceptionnel. J’ai beaucoup de peine. C’est dur de voir partir un garçon aussi jeune. J’ai une grande pensée pour sa femme, sa famille.

Jean-Michel Larqué : « C’était un vrai gentil. Chaque fois que je croisais Olivier, quand il venait dans le Pays basque avec sa petite caméra pour interviewer quelques vieilles gloires ayant des rhumatismes, il était d’une gentillesse et d’une distance incroyables. On avait du mal à comprendre comment ce garçon pouvait s’enthousiasmer comme il le faisait à l’antenne et être aussi calme, gentil et respectueux. Il n’est jamais entré dans un vestiaire sans me dire : ‘’est-ce que tu crois que je peux aller interviewer untel ou untel parce que je ne l’avais pas prévu ?’’. Il était plein de tact et quand on a appris ça vendredi, ça nous a fait un choc parce que ce garçon-là sillonnait les stades du Sud-Ouest. Et comme j’y habite, je le voyais très souvent. »

Eric Di Meco : « Olivier, c’était un sourire. Vendredi prochain, on allait être à Bordeaux et je m’apprêtais à le voir. Il y aura un grand vide. Quand on a appris la nouvelle hier à Montpellier, toutes les personnes qui le connaissaient étaient très marquées. Il était apprécié de tous. J’ai une pensée pour sa femme, ses enfants, sa famille. »

Ali Benarbia : « Avec sa voix, Olivier me préparait un peu les matchs du dimanche soir. En tant qu’ancien des Girondins de Bordeaux, j’ai une grosse pensée pour sa femme, ses enfants et sa famille. Ça va faire drôle de ne pas entendre sa voix… » 

Christian Prudhomme (directeur du Tour de France) : « Je pense très fort à Olivier, que je connaissais depuis longtemps. Je pense à vous, à toute l'équipe de RMC sport. »

Cyrille Guimard : « Il avait fait le Tour de France avec nous. J’ai envie de souhaiter beaucoup de solidité, de courage, à sa famille, à ses deux petits bouts. » 

Fabien Saguez (DTN du ski français) : « Je connais les voix de la radio car je vous écoute tout le temps dans ma voiture au cours de mes déplacements. Et si je ne connais pas Olivier et ne l’ai pas croisé, sa voix m’est familière. Je tenais à vous présenter de la part de la Fédération française de ski et de tous ses athlètes, nos plus sincères condoléances à toute ‘‘la famille RMC Sport’’ dans le deuil et la peine. »

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L'équipe RMC Sport du Tour de France avec de gauche à droite : Pierre-Yves Leroux, Georges Quirino, Olivier Schwarz et Fred Adam 

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Les correspondants RMC Sport dans le Nord, l'Ouest et le Sud-Ouest : Jean Bommel, Pierre-Yves Leroux et Olivier Schwarz