"Comment tu peux détester tes enfants?", Patrice Evra en remet une couche contre Arsenal

Si ses punchlines contre Arsenal ont marqué les esprits, Patrice Evra, consultant pour RMC, s'est défendu de détester les Gunners et a assuré qu'il ne pouvait pas critiquer "ses enfants", avant de comparer le club londonien à une série Netflix.

"Comment tu peux détester tes enfants?!" Relancé sur Arsenal et ses traditionnelles punchlines contre le club londonien, Patrice Evra, aujourd'hui consultant pour RMC, a décidé d'en remettre une couche et de se moquer encore de "ses enfants". Il s'est aussi amusé à comparer les saisons des Gunners à des saisons Netflix.

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"Arsenal actuellement c'est comme si tu regardais Netflix, tu attends toujours la prochaine saison mais tu gagneras jamais le championnat. Ce n'est pas un petit taquet, je l'ai dit il y a 15 ans. J'en ai marre de parler d'Arsenal. Ils pensent que je les déteste alors que... Comment tu peux détester tes enfants?! Pour moi Arsenal, ça a toujours été des enfants. C'est une vérité", rigole Patrice Evra à l'occasion de l'émission Rothen s'enflamme.

"Pense à Netflix, tu vas penser à Arsenal"

"Ils jouent un beau football, quand tu les vois jouer tu prends du plaisir mais au moment où tu te dis que c'est le moment, on te coupe ton plaisir. C'est un bon centre de formation, quand tu vois tous les joueurs qui ont quitté Arsenal, ils ont gagné un titre: Nasri, van Persie... Ça fait 20 saisons de Netflix qu'on attend qu'ils gagnent un titre, là on attend la 21e saison de Netflix. Pense à Netflix, tu vas penser à Arsenal."

A l'issue d'une demi-finale de Ligue des champions 2009, Patrice Evra, qui évoluait alors à Manchester United, s'était moqué du niveau affiché par Arsenal après s'être incliné 1-3 à domicile, dans une punchline devenue culte: "En général, quand tu gagnes, tu dis que tu as bien joué. Mais là, c’était onze hommes contre onze enfants. On n’arrête pas d’entendre qu’Arsenal, c’est le beau football. Mais en football, ce n’est pas le tout de bien jouer au ballon. Il faut gagner des titres."

AC