"Le directeur sportif aurait détesté le joueur", Bodmer n'aurait surtout pas voulu avoir à gérer...Bodmer

L'envers du décor. Premier invité de RMC Mercato, la nouvelle émission des chaînes Twitch et YouTube RMC Sport, Mathieu Bodmer a raconté la fin de son aventure au PSG.
L'actuel directeur sportif du Havre a ainsi expliqué comment certains mots à l'encontre de Leonardo avaient précipité son départ du club parisien vers Saint-Étienne en janvier 2013 à la toute fin de mercato hivernal. Probablement son transfert le plus fou. "Je suis parti à Saint-Étienne le dernier jour du mercato. J’ai signé à 23h54 pour minuit afin d’être prêté quelques mois", a expliqué le dirigeant du club havrais sur son expérience comme joueur à Paris.
"C’était pas prévu, j’avais eu un petit différend avec Leonardo à l’époque", précise-t-il.
Bodmer reconnait avoir été "un peu loin" avec Leonardo
En manque de temps sur le début de saison à Paris, Mathieu Bodmer avait été trop loin avec celui qui était alors directeur sportif du PSG. Prêté à l'ASSE pendant six mois, il avait finalement signé à Nice l'été suivant.
"Ça restera entre lui et moi mais on n’était pas d’accord sur un truc et ça a été un peu compliqué", a enchaîné celui qui a passé un peu plus de deux saisons à Paris. "J’ai été un peu loin dans mes propos. Mais je les assume et je n’ai pas de soucis."
Avant de préciser dans un sourire: "Je ne veux pas faire de jeu de mots mais ils m’ont mis au vert. Ce qui m’a fait le plus grand bien, en étant honnête. Et j’ai eu la chance de découvrir un grand club français, des top joueurs et de gagner une Coupe de la Ligue avec un club mythique."
"J’étais un casse-couilles"
Retraité des terrains et désormais passé de l'autre côté, Mathieu Bodmer doit y gérer les talents de l'effectif havrais. Et parfois, aussi, les caractères. Heureusement pour lui, il n'a pas eu se gérer lui-même.
"Surtout pas! Surtout pas, ha non, surtout pas", a encore plaisanté le directeur sportif du HAC. "Mathieu Bodmer le directeur sportif, il aurait détesté le joueur. Impossible. Parce que j’étais un casse-couilles."