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Mercato : Ferreira Carrasco file à l’Atlético Madrid

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Arrivé en 2010 à Monaco, l’ailier belge Yannick Ferreira Carrasco quitte le Rocher pour rejoindre l’Atlético Madrid. Le joueur de 21 ans s’est engagé pour cinq ans avec le club espagnol, contre une indemnité de transfert évaluée à 15 millions d’euros.

Il fallait avoir l’œil rivé à son smartphone en cette fin de journée de vendredi pour s’y retrouver dans un mercato monégasque décidément très agité. Résumons. En à peine deux heures, sont arrivés : Adama Traoré (Lille), Ivan Cavaleiro (Benfica) et Helder Costa (Benfica, prêt). Au rang des partants, le club de la Principauté a annoncé les départs de Mounir Obbadi pour Lille et de Yannick Ferreira Carrasco pour l’Atlético Madrid.

L’ailier belge (3 sélections) s’est engagé pour cinq saisons avec le club espagnol. Comme RMC Sport l’indiquait mercredi, l’indemnité de transfert est évaluée à 15 millions d’euros, plus un pourcentage de 20% à la revente. Après Geoffrey Kondogbia parti à l’Inter Milan contre un chèque de 40 millions, l’ASM perd un nouveau poids lourd de son effectif, titularisé 33 fois par Leonardo Jardim la saison dernière, auteur de six buts et neuf passes décisives en championnat. Et d’autres pourraient suivre (Abdennour, Moutinho ?).

« Une énorme marge de progression » selon l’Atlético

A Madrid, « YFC » aura la lourde tâche de succéder à Arda Turan, parti au FC Barcelone. Son style spectaculaire et ses exploits en Ligue des champions la saison dernière semblent toutefois déjà lui assurer une belle popularité en Espagne, en témoignent les nombreux messages de supporters « heureux » publiés sur les réseaux sociaux.

« Yannick est un joueur avec une énorme marge de progression et un grand avenir, a pour sa part commenté José Luis Caminero, directeur sportif des Colchoneros. Il est très rapide, très adroit balle au pied. Il va beaucoup nous apporter. » Sous la férule de Diego Simeone, Carrasco tentera de suivre l’exemple Griezmann, devenu l’une des étoiles de la Liga dans l’antre de Vicente-Calderon. La L1 elle, perd l’une de ses attractions.

la rédaction