JO 2024: comment les opérateurs téléphoniques ont musclé le réseau mobile à Paris

300.000 personnes sont attendues à la cérémonie d'ouverture des JO de Paris, ce 26 juillet. Les opérateurs téléphoniques sont donc scrutés de près pour éviter la panne.

Les Jeux olympiques de Paris 2024 s'annoncent hors normes à plus d'un titre. La cérémonie d'ouverture ne se déroulera pas dans un stade, mais sur la Seine, et la capitale a été très largement remaniée pour s'adapter aux épreuves dont certaines seront organisées en plein cœur de la ville.

Un véritable défi donc, qui va également être sportif pour les opérateurs télécoms. Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free seront scrutés de près pendant toute la durée de l'événement, et pas uniquement ce vendredi 26 juillet.

Des réseaux 5G privés et des antennes supplémentaires

Pour être certain que les spectateurs seront en mesure de récupérer leurs billets sur l'application - qui nécessite internet - et qu'ils puissent immortaliser le passage des athlètes sur la Seine, une vingtaine d'antennes ont été ajoutées sur les bords du fleuve.

"Les gens pourront téléphoner et envoyer des SMS," explique Pierre-Louis de Guillebon, directeur d'Orange Paris 2024, à BFMTV "ils pourront synchroniser leurs photos avec le cloud."

En revanche, si les opérateurs affirment être prêts, des congestions pourraient néanmoins se faire ressentir, principalement lorsqu'ils voudront surfer sur internet ou partager "en temps réel" leurs souvenirs sur les réseaux sociaux.

D'autant que les spectateurs ne seront pas prioritaires sur l'utilisation des antennes. Les autorités disposeront ainsi d'un accès spécifique qui les privilégiera.

Pour assurer une couverture réseau de qualité, la totalité des opérateurs ont misé sur la 5G, notamment en l'offrant à leurs abonnés pendant toute la durée de la compétition. C'est toutefois Orange, partenaire majeur, qui s'est chargé d'installer l'ensemble des éléments de télécommunications pour les Jeux olympiques de Paris 2024.

L'opérateur historique a également déployé des "réseaux 5G privés" permettant de proposer des images immersives "au plus près des athlètes", promet-il.

Sylvain Trinel