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Montpellier: "Un pincement au cœur", Paillaugue raconte son amitié avec Trinh-Duc et Picamoles

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Ce dimanche (21h05), match chargé en émotion entre le MHR (leader) et son dauphin l’UBB. François Trinh-Duc et Louis Picamoles reviennent au GGL stadium pour la dernière fois de leur carrière. Face à eux, Fulgence Ouedraogo, lui aussi formé au club et qui prendra également sa retraite en fin de saison. Des retrouvailles émouvantes en perspective. Benoit Paillaugue, au club depuis 2009, connait très bien les trois joueurs, qui sont aujourd’hui devenus des amis. Le demi de mêlée, de retour comme titulaire, évoque ce match et ces retrouvailles.

Benoit Paillaugue, c’est un match un peu particulier que Montpellier s’apprête à disputer dimanche soir…

Oui, c’est le retour de Louis et François. Le dernier match de leur carrière là où tout à commencer pour eux. C’est un joli clin d’œil. Et face à eux, « Fufu » qui a toujours porté les couleurs du MHR avec qui l’aventure a commencé. C’est un match spécial, avec beaucoup d’émotion et en plus un match important en vue de la fin de saison. Un match hyper alléchant donc.

Vous souvenez-vous de la première fois où vous les avez rencontrés?

Oui, je m’en souviens très bien, c’était sur le parking du stade. Je l’avais déjà vu joué quand j’étais venu signer. C’était contre Clermont (ndlr : défaite 30 à 3 à Montpellier) et ce n’est pas un bon souvenir pour eux. Je me souviens de tout, tout ce qui s’est passé pendant toutes ces années. J’ai passé 13 ans avec Fufu, huit ans avec Louis ou François. J’ai donc beaucoup de souvenirs sur le terrain et en dehors parce que ce sont devenus des amis. J’aurai aussi un pincement au cœur dimanche soir. Je reviens pour ce match après une longue blessure (ndlr : il sera titulaire au poste de numéro 9). C’est un joli clin d’œil du destin. 

Ils vous ont rapidement adopté?

Un peu taquiné au début mais c’est normal. Puis je suis rapidement devenu leur allié, ami, confident. Cette amitié est restée depuis toutes ces années. Ça fait partie des plus belles rencontres de ma vie.

Si vous ne deviez garder qu’un souvenir de chacun, lequel serait-ce?

C’est trop dur. Je pense que le plus beau clin d’œil de cette rencontre, ce sont les moments passés le dimanche avec nos enfants. On s’est connu, on était des jeunes cons et on termine nos carrières avec des familles et des enfants et en étant toujours amis. C’est le meilleur résumé de notre amitié.

Vous pouvez encore les retrouver en phase finale: c’est une envie?

La dernière fois que j’ai retrouvé mon ami Louis en finale, j’ai perdu (ndlr : finale du Top 14 remportée en 2011 par Toulouse contre Montpellier sur le score de 15-10). On a une revanche à prendre. Mais bon le chemin est long, on est loin d’être en demi. Le match de ce week-end va nous permettre de voir plus clair. C’est un match de phase finale.

Julien Landry