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UTMB: La Kényane Joyline Chepngeno, controlée positive et suspendue

UTMB Mont-Blanc 2022

UTMB Mont-Blanc 2022 - JEFF PACHOUD / AFP

Triomphante lors d'une course de l'UTMB fin août, la Kényane Joyline Chepngeno vient de voir son exploit terni. Elle a été suspendue pour dopage après un test positif à la triamcinolone.

La Kényane Joyline Chepngeno, victorieuse fin août de l'OCC (Orcières-Champex-Chamonix), l'une des courses annexes de l'Ultra Trail du Mont-Blanc (UTMB), a été suspendue pour deux ans après un contrôle positif à l'acétonide de triamcinolone, a annoncé mardi l'Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU).

L'athlète de 27 ans a été contrôlée positive à cette substance interdite, un glucocorticoïde, après sa victoire sur le trail de Sierre-Zinal le 9 août dernier en Suisse, qu'elle avait achevé en 2 heures 54 minutes et 49 secondes.

Suspendue pour deux ans

Longtemps considérée comme une pratique amateur, le trail devient de plus en plus perméable au dopage avec la professionnalisation de la discipline, qui continue de gagner en popularité d'année en année.

En 2022, l'athlète kényan Mark Kangogo s'était également vu retirer sa victoire à Sierre-Zinal après un contrôle positif à la norandrostérone (stéroïde anabolisant) et à l'acétonide de triamcinolone.

Suspendue pour deux ans, à compter du 8 septembre, Chepngeno se voit également retirer ses titres à Sierre-Zinal et sur l'OCC.

Les organisateurs ont mis à jour le classement, profitant ainsi à la chinoise Mia Yao: "UTMB Group a pris acte de la décision de l’Athletics Integrity Units (AIU) relative à Joyline Chepngeno, impliquant l’annulation de ses résultats avec toutes les conséquences qui en découlent, à partir du 9 août 2025 et ce pour une période de deux ans.

Par conséquent, le classement féminin de l’OCC 2025 qui a eu lieu le jeudi 28 août 2025 a été officiellement mis à jour :

1. Miao Yao (CHN)
2. Judith Wyder (SUI)
3. Maude Mathys (SUI)

Dans la soirée de mardi, l'équipementier Salomon a annoncé mettre fin à sa collaboration avec Chepngeno.

Antoine Bellanger avec AFP