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VIDEO. Mayer a trouvé la raison de son zéro pointé à Berlin (et compte prendre sa revanche au Decastar)

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Invité ce mercredi du Super Moscato Show sur RMC Sport, Kevin Mayer est revenu sur son zéro pointé lors du décathlon à l’occasion des championnats d’Europe de Berlin. Le champion du monde pense avoir identifié la raison de son échec au saut en longueur.

Kevin Mayer a de la frustration à évacuer et c’est pour cela qu’il participera au "Decastar" de Talence les 15 et 16 septembre prochains. Moins d’un moins après son zéro pointé au saut en longueur et son abandon lors du décathlon des championnats d’Europe à Berlin, le Français est revenu sur cet échec dans le Super Moscato Show, ce mercredi sur RMC.

"J’ai énormément de frustration à exprimer"

"L’objectif cette année, c'était Berlin, rappelle-t-il. Je me suis préparé toute l’année. C’est très frustrant d’avoir fait un zéro dès la première épreuve. J’ai extrêmement d’envie de m’exprimer et il y a ce décathlon qui tombe bien en France devant le public français. J’ai énormément de frustration à exprimer sur la piste et ce sera dans le meilleur des endroits."

"Les planches (d'appel) avaient changé"

Le champion du monde 2017 pense avoir identifié la raison de son échec. "J’ai un problème de genou, dès que je vise la planche, mon bassin part en arrière et je me fais mal au genou, confie-t-il. Il y a plein de choses qui font que la longueur, c’est des réglages, ça s’est joué à un centimètre. C’était un problème d’appréhension." 

"Les planches (d'appel, ndlr) avaient changé, poursuit le décathlète tricolore. Normalement, il y a les 20 centimètres de blanc où tu peux poser ton pied, ensuite la plasticine et ensuite la piste. Là, il y avait 20 centimètres, puis la plasticine et encore un peu de blanc avant la piste et on se demande si ce n’est pas ce qui a changé ma façon d’approcher la planche. Je ne la mords jamais d’habitude, j’ai toujours une marge de trois centimètres. Là, j’étais en négatif d’un centimètre. Sur mes trois sauts, j’avais l’impression de ne pas mordre."

Il espère désormais offrir un feu d’artifice au public girondin. "J’y vais tous les ans mais je ne fais pas le décathlon, souligne-t-il. J’ai beaucoup de mal à récupérer de tous mes décathlons. Je donne ma vie à chaque fois. Je n’en fais pas beaucoup dans l’année. Là, je n’en n’ai pas fait cette année, j’ai coupé court à Berlin. Je n’ai qu’une envie, c’est d’être à Talence. Je continue à travailler, j’espère que j’aurais un peu progressé."

NC