Euroligue: Paris n'en finit plus de gagner et s’impose en Turquie

Invaincu depuis plus d'un mois en Coupe d'Europe, le Paris Basketball a enchaîné une septième victoire de rang jeudi, sur le parquet de l'Anadolu Efes Istanbul (93-84) lors de la 11e journée d'Euroligue, confirmant un peu plus sa grande forme du moment.

Une semaine après leur succès retentissant à Barcelone, (103-87), les coéquipiers de TJ Shorts se sont à nouveau imposés loin de leurs terres, chez les Stambouliotes, vainqueurs de l'épreuve en 2021 et 2022, qui restaient sur deux succès d'affilée, à l'extérieur, contre Vitoria et le Real Madrid mais qui peinent à domicile. L'équipe en forme de ces dernières semaines, aussi bien en championnat qu'en Europe, a encore dominé les débats, et compte désormais huit victoires pour seulement trois défaites. Les Parisiens restent surtout bien installés dans le haut du tableau et se hissent même à la deuxième place derrière Fenerbahçe (neuf succès) en attendant la suite de la 11e journée.

Même si l'Efes Istanbul ne s'est jamais laissé totalement distancer durant la rencontre, les hommes du Brésilien Tiago Splitter ont fait la course en tête du début à la fin, après avoir rapidement mené 13-2 en début de match. En tête de peu à la pause (43-39), le Paris Basket a pris davantage d'air au cours du troisième quart temps, allant jusqu'à mener de 11 points, un écart que les visiteurs ont ensuite su conserver pour aller chercher ce septième succès d'affilée.

Poirier en forme côté stambouliote

Si l'Efes Istanbul a pu compter sur le très bon match du Français Vincent Poirier (15 points, 3 rebonds) ou encore le double-double d'Elijah Bryant (11 points, 10 passes), c'est le meneur star de Paris, TJ Shorts, qui est sorti meilleur marqueur de la rencontre grâce à ses 21 points et ses 10 passes.

Après deux victoires à l'extérieur, les Parisiens retrouveront leur salle de l'Arena Porte de la Chapelle le 28 novembre pour accueillir la Virtus Bologne. Les joueurs de Tiago Splitter sont tout aussi en forme à domicile, puisqu'ils ne s'y sont inclinés qu'une fois, lors de la première journée. Et le grand huit est à portée de main.

Mathieu Idiart avec AFP Journaliste RMC Sport