Giro: "On voit le tendon, c'est pas terrible", la détresse de David Gaudu, sévèrement touché à la main

Le Français David Gaudu était énervé à l'arrivée de la 7e étape du Giro. Victime d'une chute dont il est responsable, le leader de la Groupama-FDJ a donné des nouvelles de sa main, salement touchée dans l'affaire.

Une journée à oublier, mais le pourra-t-il? Blessé à la main dans une chute sur la 7e étape du Giro 2025, David Gaudu était dépité à l'arrivée. Si le Français, qui visait un bon classement général, a su serrer les dents pour rallier l'arrivée, la suite de ce Tour d'Italie risque d'être très compliquée pour le leader de la Groupama-FDJ, si l'on en croit la description qu'il a faite de sa blessure.

"Ça fait chier. Pfffff... Je ne sais pas quoi dire, ça fait chier. Un coureur fait un écart devant moi, je touche sa roue. Je n’ai rien à dire sur la chute, je n’ai pas d’excuse. Sur Tirreno c’était la main gauche. Cette fois c’est la main droite. Je ne sais pas pourquoi c’est toujours les mains qui prennent… On voit le tendon, c’est pas terrible", a-t-il confié au micro d'Eurosport après l'arrivée de cette 7e étape du Giro, remportée par Juan Ayuso.

Bardet pris dans sa chute

Pour ne rien arranger aux affaires du cyclisme français, David Gaudu a entraîné un autre Tricolore dans sa chute, le futur retraité Romain Bardet qui dispute là son dernier Giro. Si ce dernier a réussi à rejoindre le peloton assez rapidement, en ayant toutefois besoin de faire un tour par la voiture médicale pour y soigner son genou, le Breton de la Groupama-FDJ a dû batailler pendant de longs kilomètres pour rentrer. Son équipe a même dû demander à tous ses coéquipiers de l'attendre tant Gaudu semblait peiner à refaire son retard à la pédale.

Avec "un trou dans la main", comme on l'a entendu crier à sa voiture après la chute, la suite du Giro de David Gaudu s'écrit désormais en pointillés. L'équipe française devrait prendre le temps de l'osculter et décider s'il est capable de poursuivre la course alors que les étapes les plus difficiles sont encore à venir.

François de La Taille