Guimard : « Rageant pour les Français »

Cyrille Guimard - -
Les Français étaient nombreux dans la bonne échappée ce mardi. Mais comme depuis le départ du 100e Tour de France, la victoire leur a échappée. A Gap, le vainqueur du jour se nomme Rui Costa, un coureur portugais particulièrement suivi par notre consultant Cyrille Guimard. : « C’est rageant pour les Français mais ils sont tombés sur Rui Costa. C’est un coureur qui devrait être aujourd’hui dans les cinq premiers au classement général, rappelle le membre de la Dream Team RMC Sport. Il avait été contraint d’attendre Valverde lors d’une bordure vendredi dernier alors qu’il était dans le groupe de tête. Il était alors 9e du classement général. Ce n’est pas inconnu. Il a déjà remporté une étape du Tour de France par le passé et cette année le Tour de Suisse. J’en avais fait l’un de mes favoris pour le Tour, je l’avais mis sur mon podium. Je vais me consoler avec cette victoire d’étape. »
« Les Français ne gagneront pas demain »
« Les Français se sont bien battus. Mais Voeckler n’est pas redevenu le grand Voeckler sur ce Tour. On y a cru. Il y avait Riblon, Jeannesson, Coppel… On est heureux de retrouver Coppel après un début de Tour difficile. Les Français n’ont toujours pas gagné et ce ne sera pas pour demain (mercredi). Lors du contre-la-montre, il y aura une explication entre Froome, Tony Martin, peut-être Rui Costa, qui a remporté le contre-la-montre sur le Tour de Suisse, et Contador. Ça se complique pour les Français. »
L’attaque de Contador en descente est également le fait du jour. Une tactique qui ne choque pas Guimard : « Contador a décidé de faire la descente avec Kreuziger, son équipier, et de pousser à la faute Froome dans une descente vicieuse et dangereuse. Finalement, c’est Contador qui est allé à la faute. Froome s’en est bien sorti dans ce même virage où Beloki avait chuté en 2003. Contador a d’abord attaqué dans le Col de Manse car Mollema était en difficulté. Cela s’est tellement éparpillé qu’il a décidé d’attaquer en descente. On a le droit d’essayer de pousser le maillot jaune à la faute. On a eu une vraie passe d’armes. »
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