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Tour de France (12e étape) - Ils ont tenté d’attaquer Froome mais…

Nairo Quintana

Nairo Quintana - AFP

Dans la montée finale vers le Plateau de Beille, le Maillot Jaune Christopher Froome a subi quelques attaques, au parfum de pétards mouillés. Intraitable, l’équipe Sky a systématiquement fait la jonction. Au train.

Alberto Contador (Tinkoff Saxo)

Le Pistolero a tenté de faire parler ses talents d’attaquant. C’est lui qui a allumé la première mèche dans le groupe des favoris, à 7 km du sommet. L’Espagnol est parti du « fond de la classe », pour prendre difficilement quelques mètres d’avance. Bien loin de ses attaques tranchantes habituelles. Il suffisait de voir comment Richie Porte, assis sur la selle, a fait la jonction, au train, pour comprendre que l’Espagnol n’avait pas les jambes pour véritablement s’envoler.

Vincenzo Nibali (Astana)

Le vainqueur du Tour 2014, déjà assuré de ne pas doubler la mise cette année, a tenté une réaction d’orgueil. Il a attaqué peu après Contador, à six kilomètres du sommet, sur une portion un peu plus roulante. L’Italien, qui ne représente plus aucun danger pour Froome, a pris une cinquantaine de mètres d’avance, sans pouvoir tenir ce rythme. Il a été rattrapé par Porte, et a fini la course à la limite de la rupture en queue du groupe des favoris.

Alejandro Valverde (Movistar)

L’Espagnol a semble-t-il préparé le terrain pour son leader, Nairo Quintana. Il a attaqué à cinq kilomètres du sommet. Il s’est porté en tête du groupe, avant d’accélérer brusquement, sans pour autant creuser l’écart. Il a réédité l’opération par deux fois, et ses accélérations successives ont eu raison de Richie Porte. Mais Geraint Thomas a assuré le train de Chris Froome par la suite.

Nairo Quintana (Movistar)

Le Colombien était attendu, il a répondu… pas aussi fort qu’espéré. Richie Porte lâché, le pur grimpeur a attaqué, à quatre kilomètres du sommet. Le Colombien s’est dressé sur ses pédales, tentant une accélération progressive pour creuser l’écart. Mais son avance n’a jamais dépassé la quarantaine de mètres. Geraint Thomas a ramené Christopher Froome dans sa roue. Froome a ensuite attaqué à son tour, et le Colombien a bien réagi. Il a ensuite tenté une dernière banderille, à 3 kilomètres du sommet, mais Thomas l’a une nouvelle fois rattrapé.

Nathan Gourdol