Tour de France 2025; Pineau compare la dynamique de Vauquelin à celle de Voeckler en 2004

La première semaine du Tour de France a confirmé le changement de statut de Kévin Vauquelin. Vainqueur d'une étape dès sa première participation en 2024, le Normand est cette fois à la lutte à la pédale avec les cadors, dans la foulée d'un Tour de Suisse terminé à la deuxième place. S'il n'est pas prévu que Vauquelin joue le classement général cette année, il aura déjà montré de nets progrès.
"Cette dynamique, avec la grosse performance de Kévin Vauquelin, me rappelle un peu 2004 où Thomas Voeckler était à l’avant en jaune", a noté Jérôme Pineau sur RMC ce vendredi, lui qui était dans l'équipe de Voeckler sur cette fameuse édition. "Sa petite équipe, Brioches la Boulangère, était survoltée pour aider son leader. C’est un peu le même état d’esprit. Souvent on parle de dynamique positive, ils sont dedans, qu’ils en profitent, ça peut les mener loin et ça fait faire de très belles performances.”
"Il est très, très fort parce que le placement est un peu limite"
Troisième du classement général après la première semaine de course, Kévin Vauquelin est désormais marqué de près par les autres leaders. Le leader d'Arkéa-B&B Hôtels semble toutefois avoir encore une belle marge de progression. "Il n’a que 24 ans, heureusement qu’il n’est pas encore à son top niveau", a noté Jérôme Coppel. "Il faut qu’il bosse un peu tout en fait."
"La priorité, peut-être que ça viendra l’année prochaine, sera un peu plus le placement si on oublie le côté physique", a précisé Coppel après la septième place de Vauquelin à Mûr-de-Bretagne. "Il n’est pas dans la roue de Pogacar, Vingegaard et Evenepoel. Il bouche le trou sur ce trio, c’est déjà un effort supplémentaire. Il est très, très fort parce que le placement est un peu limite."
De son côté, Kévin Vauquelin a admis qu'il devait "travailler encore plus". "J'ai encore de la marge sur pas mal de points", a lancé le coureur de 24 ans. "Il faut que ce début de Tour de France me serve vraiment pour l'avenir. La notoriété dans le peloton me permet de me placer un peu plus à l'avant et d'être au contact des meilleurs. L'année dernière, je n'aurais pas pu être là parce que c'était plus difficile de se placer. J'ai juste à travailler. En jouant les premiers rôles à chaque fois, notre corps s'améliore."