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"Aucune faute", l'escrimeuse française Ysaora Thibus encore innocentée dans l'affaire du contrôle anormal

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L'appel de l'Agence mondiale antidopage (AMA) a été rejeté par le tribunal arbitral du sport (TAS), qui avait déjà blanchi Ysaora Thibus en mai 2024 après un contrôle "anormal" à l'ostarine plus tôt dans l'année.

Enfin la fin d'un très long feuilleton pour Ysaora Thibus? "Aucune faute ou négligence" de l'escrimeuse française selon les mots du Tribunal arbitral du sport. Empêtrée dans une affaire de dopage après un contrôle anormal à un agent anabolisant en janvier 2024, la Française a de nouveau été innocentée par le TAS qui a rejeté l'appel de l'Agence mondiale antidopage (AMA), comme annoncé dans un communiqué de presse.

"La Formation du TAS a examiné les preuves et a relevé qu'il est scientifiquement établi que l'ingestion d'une dose d'ostarine similaire à celle ingérée par le partenaire de l'époque de Mme Thibus était susceptible de laisser des quantités suffisantes d'ostarine dans la salive pour contaminer une personne en l'embrassant. La Formation du TAS a jugé que la VRAD (violation des règles antidopage, NDLR) causée par la présence d'ostarine n'était pas intentionnelle et qu'il n'était pas contestable que Mme Thibus n'avait commis aucune faute ou négligence" La décision du DDT est confirmée et l'appel est rejeté", a expliqué le TAS dans son communiqué.

Déjà blanchie en mai 2024

A quelques mois des Jeux olympiques 2024 de Paris, Ysaora Thibus avait été suspendue par la Fédération française d'escrime après "un contrôle ayant produit un résultat d'analyse anormal" effectué le 14 janvier 2024 dans le cadre du Challenge international de Paris. La fleurettiste tricolore avait alors immédiatement plaidé la contamination involontaire, causé par son compagnon de l'époque.

Ysaora Thibus avait été blanchie en mai 2024, un "immense soulagement" pour celle qui avait alors pu participer aux JO à domicile. Mais la préparation de l'escrimeuse française avait été entâchée par l'appel de sa non-suspension par l'Agence mondiale antidopage (AMA), qui réclamait quatre ans de suspension à son encontre. Elle avait finalement été éliminées dès son entrée en lice aux JO.

LL