Bordeaux: après les violences des ultras, les Girondins menacés de huis clos jusqu'à la fin de saison

Parviendront-ils à mettre leurs différends de côté au nom d’un intérêt commun? Selon une information ce jeudi de France Bleu Gironde, la préfecture de Gironde a demandé des engagements aux ultras bordelais, sous peine de sanctions après les incidents de samedi dernier.
Avant le coup d’envoi du match de National 2 face au Stade Briochin (0-0), des affrontements avaient éclaté entre des membres de la North Gate et des Ultramarines. Les forces de l’ordre avaient dû intervenir avec des gaz lacrymogènes pour les séparer. Les Ultramarines auraient notamment cherché à empêcher les North Gate de rentrer dans le stade après un incident en ville impliquant des supporters des deux groupes. En mars dernier, Ultramarines et North Gate en étaient déjà venus aux mains avant une rencontre de Ligue 2 face au Paris FC.
Le match contre Rennes finalement en Bretagne?
Pour en finir avec ces violences, la préfecture de Gironde a donc haussé le ton en demandant aux deux groupes de trouver un terrain d’entente. Ils auraient jusqu’au 17 décembre pour conclure un accord de non-agression. Si aucune solution n’est trouvée, Bordeaux sera contraint de jouer à huis clos, au Matmut Atlantique, son 32e de finale de Coupe de France programmé le 22 décembre contre Rennes. L'idée de faire jouer la rencontre au Roazhon Park est également évoquée. Ce qui serait une terrible nouvelle pour le club, aussi bien sportivement que financièrement.
Pire, les Girondins pourraient même être contraints de jouer tous leurs autres matchs à huis clos jusqu’à la fin de la saison. Dans un communiqué, les Ultramarines ont reconnu un "dialogue rompu" avec la North Gate, tout en se disant favorables à "une sortie de crise temporaire". "Si la North Gate s’engage publiquement à ne plus attaquer de membres des Ultramarines, ni du Virage sud en dehors du stade ni dans le stade, à cesser les pressions et les intimidations (…) alors nous nous accorderons à conclure avec eux un pacte de non-agression", ont-ils fait savoir.