"Des années qu'on n'a pas vu un effectif aussi fort": Riolo convaincu par le mercato de l'OM, moins par le timing

L'OM plus armé que jamais, mais l'OM plus instable que jamais? Au sortir d'un mercato estival frénétique dans la dernière ligne droite, le club olympien présente douze nouvelles recrues pour presque autant de départs. Ce nouveau remue-ménage, habituel chaque été sur la Canebière, est aussi prometteur que dangereux pour Daniel Riolo.

Mercato après mercato, la chanson reste la même sur le Vieux-Port: à la fin de l'été, l'Olympique de Marseille a tout bouleversé. Cette cuvée 2025-2026 ne déroge pas à la règle pour un OM à l'effectif profondément remanié, ce lundi soir au terme de la fenêtre estivale.

Bye bye Adrien Rabiot, Jonathan Rowe, Luis Henrique et autres Quentin Merlin. Atteint d'une certaine frénésie, le club phocéen a aussi mis le grappin sur des joueurs au CV soit ronflant, soit prometteur: Benjamin Pavard, Pierre-Emerick Aubameyang, Igor Paixao, Nayef Aguerd, Arthur Vermeeren ou encore Facundo Medina, pour ne citer qu'eux...

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"Globalement, ça ne peut qu'être bien pour l'OM vu qu'il n'y a que des bons joueurs", estime Daniel Riolo dans "l'After Foot" sur RMC. "Si ça ne marche pas, ce sera pour un tas d'autres raisons... Mais sur le papier, il y a des années qu'on n'a pas vu un effectif aussi fort à Marseille. C'est clair, net."

"Mais pourquoi si tard?"

Après avoir listé les nouvelles qualités apportées par les renforts olympiens, Riolo a ensuite nuancé son propos, questionnant la capacité de Roberto De Zerbi à faire fonctionner cette nouvelle machine olympienne toute neuve. L'éditorialiste questionne aussi la nécessité de réaliser tous ces achats un peu au dernier moment.

"Mais pourquoi si tard? Au moment où tu as deux défaites, un climat de crise avec De Zerbi qui n'a pas l'air de trop comprendre... Alors pourquoi? La réponse, c'est que ça coûte moins cher de faire ces coups-là en toute fin de mercato. Ça devient un classique", regrette Daniel Riolo.

Qui estime désormais que la pression est désormais immense sur les épaules de Roberto De Zerbi, qui va devoir mettre sur pied rapidement une équipe qui tient la route collectivement.

Romain Daveau avec l'After Foot