RMC Sport

Copa America: Bielsa sous enquête disciplinaire après sa conférence de presse au vitriol

placeholder video
La confédération sud-américaine de football (Conmebol) a ouvert une procédure contre le sélectionneur de l'Uruguay Marcelo Bielsa, qui s'était plaint de l'organisation de la Copa America en conférence de presse.

La colère de Marcelo Bielsa à l'encontre de la Conmebol n'a vraiment pas plu à la confédération sud-américaine de football. Le sélectionneur de l'Uruguay, qui s'était virulemment plaint de l'organisation de la Copa America en conférence de presse, a vu l'instance ouvrir une procédure contre lui, d'après le média argentin TyC Sports.

Face aux journalistes, l'ancien entraîneur de l'OM avait été scandalisé que la Conmebol ouvre une enquête visant plusieurs de ses joueurs, qui étaient montés en tribunes défendre leurs familles, attaquées par des Colombiens après la demi-finale. "La seule chose que je peux dire, c'est que les joueurs ont réagi comme l'aurait fait n'importe quel être humain. Si on s'en prend à votre femme, à votre mère, à un bébé, à une épouse, une soeur... que faites-vous? Vous demandez-vous vraiment si on va sanctionner ceux qui prennent leur défense?", s'était-il indigné.

"Il y a un certain niveau de complicité", avait ajouté l'ex-coach de Leeds. "Parce que les questions posées se placent également du côté de la complicité. C'est à vous de le dire, pas à moi", s'était emporté Bielsa, accusant entre les lignes les journalistes de jouer les porte-paroles de la Conmebol.

Bielsa avait accusé les organisateurs de menteurs

Cette rixe mise de côté, le technicien avait aussi regretté l'état médiocre des terrains, et la censure imposée au sélectionneur de l'Argentine, Lionel Scaloni, qui s'était plaint lui aussi des conditions de jeu.

"Ils ont fait une conférence de presse pour dire que les pelouses étaient parfaites, que les terrains d'entraînement étaient parfaits. J'ai toutes les photos qui prouvent que c'est un mensonge. Les Nord-Américains te disent qu'ils te donnent un terrain parfait, installé trois jours avant. Mais je sais quelle tête a le terrain. (...) Ils ont dit à Scaloni 'tu as déjà parlé une fois, ne le refais plus', alors que lui-même estimait avoir dit tout ce qu'il avait à dire. Tout le monde est menacé", avait fustigé Bielsa.

CB