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"Je n'en dors toujours pas", Dugarry raconte son occasion ratée lors de la finale France-Brésil en 98

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Christophe Dugarry n'a pas oublié la finale de la Coupe du monde 1998 gagnée avec la France contre le Brésil (3-0). Entré en jeu malgré sa blessure, l'attaquant avait manqué une grosse occasion en fin de match. Mi-amusé, mi-dégoûté, le champion du monde se souvient.

Face à l'Afrique du Sud, lors du match d'ouverture de l'équipe de France lors de la Coupe du monde 1998 au Vélodrome de Marseille, Christophe Dugarry avait inscrit le premier but du Mondial pour les Bleus de la tête, lançant les Français vers une première victoire importante (3-0). L'attaquant aurait pu inscrire le dernier aussi. Mais tout ne s'est pas passé comme il le souhaitait en finale contre le Brésil.

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Seul face à Taffarel, il tire à côté

Victime d'un claquage à la cuisse droite dès le deuxième match de l'équipe de France contre l'Arabie saoudite (4-0), Christophe Dugarry ne revient que pour la finale. A la 65e, Aimé Jacquet le fait entrer en jeu à la place de Stéphane Guivarc'h, qui a vendangé trois occasions de buts. Rapidement, le nouvel entrant, parfaitement lancé par Zinedine Zidane, s'offre un duel en or avec Claudio Taffarel. Mais Dugarry manque complétement la cible face au portier brésilien.

"Je n'en dors toujours pas. Tu te rends compte, si j'avais marqué le premier et le dernier but de la Coupe du monde? Sincèrement, je ne toucherais plus terre", confie-t-il avant de révéler qu'il s'est fait "encore plus mal" en ratant cette occasion.

"J'ai été totalement irresponsable et égoïste"

Car oui, Christophe Dugarry n'était pas complétement rétabli en fait: "J'ai été totalement irresponsable et égoïste. Mais à partir du moment où Aimé Jacquet vient me voir et me dit 'tu peux jouer?', même si j'ai la jambe dans le plâtre, je lui dit oui. C'est une finale de Coupe du monde! Alors, je ne dis pas que si au bout de 10 minutes, Steph' Guivarc'h se blesse et qu'il faut que je rentre... Mais là, il reste 20 minutes, j'avais fait beaucoup d'infiltrations, il y a 2-0..."

Malgré l'expulsion de Marcel Desailly (67e), les Bleus tiendront leur victoire, et Emmanuel Petit se chargera du coup de grâce (90+3e).

N.B