EN VIDEO : ces coaches qui enflamment les conférences de presse

Marcelo Bielsa - AFP
Marcelo Bielsa
Ce lundi, pour le plaisir, Marcelo Bielsa a tout simplement lâché qu’il ne s’était engagé qu’un an et avec l’OM (avant de préciser qu’il bénéficiait d’un contrat de deux ans mais avec une clause de résiliation à la fin de la première année). Mais ce n’est pas sa première sortie de qualité. Le 7 août, « El Loco » s’en était ainsi pris au recrutement. « Il n'y a aucun joueur qui est arrivé au club par ma décision ». Avant d’enfoncer le clou le 4 septembre : « Je crois que le président (Vincent Labrune) m'a fait des promesses qu'il savait qu'il n'allait pas tenir ». Ambiance.
Giovanni Trapattoni
Affublé du seyant jogging du Bayern Munich, Giovanni Trapattoni en a lourd sur le cœur ce 10 mars 1998. Le club bavarois a perdu contre Schalke (1-0) et voit le titre s’échapper. Qui plus est, il a dû essuyer des critiques de Mehmet Scholl, Mario Basler et Thomas Strunz. La tension est palpable dès les premiers instants, puis le technicien italien, alors âgé de 57 ans, monte dans les tours : « Vous avez vu l'équipe mercredi. C'est Mehmet, Basler ou Trapattoni qui étaient sur le terrain ? Ils se plaignent plus qu'ils ne jouent. Vous savez pourquoi les clubs italiens n'achètent pas ces joueurs ? Ils ont trop souvent vu leurs matches ! (…) Strunz ! Strunz est là depuis deux ans, il est toujours blessé. »
Gennaro Gattuso
Arrivé cet été à l’OFI Crète, Gennaro Gattuso est déjà sous le feu des critiques, après avoir essuyé deux revers en quatre rencontres. « L'OFI, ce n'est pas le Real Madrid. Ce n'est pas non plus Barcelone. C'est une petite équipe avec beaucoup de problèmes. Je veux que mes joueurs jouent avec leurs cou… et avec du cœur », a ainsi déclaré l’Italien le week-end dernier, avant de s’emporter lorsqu’un journaliste évoqua l’absence de salaires : « Va te faire f…, ce n’est pas vrai ».
Raymond Domenech
Le 9 septembre 2009, à la veille du match couperet contre la Serbie, à l’occasion des éliminatoires pour le Mondial 2010, Raymond Domenech est en verve. Et son entrée en jeu est tonitruante : « Bonjours à tous et à toutes. Il y a du monde aujourd’hui. C’est vrai, l’odeur du sang vous intéresse. Je suis vraiment heureux d’une seule chose, c’est que les lois d’exception et la guillotine n’existent plus. Sinon j’en vois quelques-uns ici qui se seraient fait un malin plaisir de m’envoyer sur l’échafaud. Mais je n’ai tué personne. Peut-être que j’aurais été mieux servi si j’avais tué quelqu’un, j’aurais eu des circonstances atténuantes. »
Diego Maradona
Le 14 septembre 2009, après la victoire de l’Argentine sur l’Uruguay, synonyme de qualification pour la Coupe du monde 2010, Diego Maradona savoure et ne peut contenir sa rancœur à l’égard de la presse : « Je voudrais adresser un message à tous ceux qui n’ont pas cru en nous, excusez mesdames, mais ils peuvent me la sucer. Aujourd'hui nous sommes au Mondial sans l'aide de personne. Vous m’avez traité comme vous l’avez voulu, maintenant venez me sucer ! »
José Mourinho
S’il en est un dont les conférences de presse peuvent toujours réserver une jolie surprise, c’est bien lui. Guardiola, Ferguson, Benitez ou encore Wenger en savent quelque chose. Et les journalistes n’échappent pas aux humeurs du Special One. Le 30 septembre 2013, agacé par une question lui demandant pourquoi De Bruyne n’était pas dans le groupe pour défier le Steaua Bucarest, le coach de Chelsea regrette que les journalistes lui posent trop souvent des questions sur les absents (Mata). Son irritation exprimée, le Portugais quitte tout simplement la conférence de presse.
Rolland Courbis
Le 20 mars 2014, Rolland Courbis arrive en conférence de presse équipé d’un paper-board et d’un stylo. Alors que Montpellier reste sur deux nuls et une défaite, le technicien adresse un cours de mathématiques aux journalistes présents et prouve par A+B, que le club héraultais va se maintenir. Ce qui sera le cas, le MHSC finissant la saison à la 15e place.