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"Un potentiel énorme": les éloges de Deschamps, complètement fan de Michael Olise

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Avant d’affronter l’Azerbaïdjan (10 octobre) et l’Islande (13 octobre) lors des qualifications pour la Coupe du monde 2026, le sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps, a dit tout le bien qu’il pense de son jeune attaquant, Michael Olise.

Il fait partie de ceux qui, sauf catastrophe, devraient être présents à la Coupe du monde 2026 si les Bleus décrochent leur billet pour les Etats-Unis, le Mexique et le Canada (11 juin-19 juillet). En dix sélections avec Bleus, Michael Olise a mis tout le monde d’accord. Didier Deschamps en tête. Au-delà de ses stats (trois buts – une passe décisive), c’est le talent et l’aisance technique du jeune attaquant (23 ans) qui impressionnent. Une bonne nouvelle pour l'équipe de France, privée depuis un an d'Antoine Griezmann.

"Il amène beaucoup de continuité dans le jeu avec son pied gauche", s’est réjoui le sélectionneur lundi, à quatre jours de France-Azerbaïdjan au Parc des Princes. "Il a une technique qui lui permet d’être souvent décisif à travers ses passes et ses buts."

Sous le charme de son attaquant qui est aussi très performant avec le Bayern (5 buts et 6 passes décisives en 10 matchs), le Basque aime son investissement hors du terrain: "Il a un potentiel énorme et c'est un grand professionnel. En dehors des séances il a des protocoles qu’il fait régulièrement. Tout est cadré, carré."

"J'imagine que ce n'est pas un très bon client pour vous"

Seul micro-bémol, le côté très introverti du natif de Londres même si DD assure qu’il "discute avec l'ensemble des joueurs": "En allant au Bayern, il a dû s'aguerrir. Ça a mis un peu de temp avec nous. Il est plutôt réservé, timide. C'est sans doute lié à la barrière de la langue. Il maîtrise mieux l'anglais que le français mais il fait aussi des efforts là-dessus. Il y a des caractères différents. Le plus important est ce qu’il est capable de faire sur le terrain. C'est quelqu'un qui ne recherche pas la lumière." Et Deschamps de s’adresser aux journalistes, un brin taquin: "J'imagine que ce n'est pas un très bon client pour vous."

ABr avec Valentin Jamin