Euro 2016 : la revanche de Pogba, l’éclair de Payet, maillots déchirés et ballon crevé… Ce qu’il faut retenir de Suisse – France

Après une série de six victoires consécutives, l’équipe de France a géré pour s’offrir un nul (0-0) ce dimanche soir face à la Suisse. Suffisant pour arracher la première place de ce groupe A.

Le top : Pogba tient sa revanche

Difficile d’y voir le simple fruit du hasard. Ce dimanche, Paul Pogba a évolué côté gauche, son poste à la Juventus Turin. Critiqué pour sa prestation lors du match d’ouverture face à la Roumanie, il a été celui par qui le danger est arrivé. Pogba a frappé (11e, 13e), y compris sur la barre (17e), orienté, récupéré. Comme souvent depuis le début de la compétition, il a glissé aussi. Sa combinaison avec Griezmann aurait mérité meilleur sort (57e). Sa prestation du jour soulève forcément la question de l’organisation du milieu de terrain tricolore, d’autant que Moussa Sissoko a brillé à droite. Doit-on sacrifier Blaise Matuidi, inamovible propriétaire du flanc gauche tricolore, pour assurer le rayonnement de Pogba ?

A voir ici >> l’énorme frappe de Pogba sur la barre

Le flop : Xherdan Shaqiri, absent

Star annoncée de la « Nati », Xherdan Shaqiri traverse pour l’instant cet Euro comme un fantôme. Installé sur le flanc droit de l’attaque de la sélection suisse, on n’a pas vu le joueur de Stoke City (24 ans, 55 sélections, 17 buts), maladroit techniquement, hormis pour récolter quelques fautes. L’un des flops de la première phase, jamais dangereux. Remplacé par Gelson Fernandes (79e) dans l’anonymat.

Le fait du match : l’éclair de Payet

Il tient le destin de l’équipe de France entre ses pieds. Préservé un peu à la surprise générale par Didier Deschamps, Dimitri Payet est entré en jeu à la 62e. Et c’est lui qui un quart d’heure plus tard procurera au stade sa grande émotion du match. Sur son côté droit, Moussa Sissoko s’offre une énorme percée. Il transmet un long centre de l’autre côté. Payet reprend d’une magnifique volée du droit qui vient gicler sur la transversale. Si celle-là était rentrée…

A voir ici >> la terrible volée de Payet sur la barre

L’ambiance

Suisses et Français ont fraternisé pendant la journée dans les rues lilloises. Aucun incident n’a été à déplorer. A l’approche du match, la température est montée dans le stade Pierre Mauroy, entretenue autre autres par un kop tricolore coloré de 8000 drapeaux. L’ambiance pendant la rencontre a ensuite accompagné les temps forts du match, pour monter au zénith lors de l’entrée en jeu de l’ancien « Ch’ti » (2011-2013) Dimitri Payet (62e). Il a eu du mal à s’enflammer par la suite tant le match a baissé d’intensité. A noter que 22 000 supporters ont investi la Fan Zone de Lille. Certains ont même dû rebrousser chemin car il n’y avait plus de place.

L’info pour briller en ville

Fin de série. L’équipe de France avait remporté ses six derniers matches. Mais un nul suffisait à assurer la première place.

Le tweet

Quatre maillots suisses déchirés, un ballon crevé… On n’avait pas vu autant de matos mis à mal depuis le début de l’Euro. On passe bien sûr sous silence la qualité de la pelouse.

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la rédaction