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OM-Villarreal: Longoria prédit "un accueil pas très agréable" pour Marcelino

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Dans une interview à As, Pablo Longoria, président de l’OM, a balayé de nombreux sujets autour de l’OM, dont le grand retour de Marcelino au Vélodrome ce jeudi pour le 8e de finale aller de Ligue Europa contre Villarreal (21h).

Pablo Longoria a accordé une longue interview au quotidien espagnol As, ce jeudi. Il y aborde de nombreux sujets comme son avenir à Marseille, la rumeur de vente du club mais aussi les changements d’entraîneur à répétition des dernières années. Son équipe retrouvera d’ailleurs Marcelino, celui avec lequel elle a commencé la saison, ce jeudi lors du 8e de finale aller de la Ligue Europa contre Villarreal (21h). Et le président marseillais redoute un accueil hostile pour l’Espagnol, qui avait quitté ses fonctions en septembre dernier après une réunion houleuse entre représentants des supporteurs et dirigeants.

"Un accueil très basé sur des déclarations sorties de leur contexte"

"Je crois que ce sera un accueil très basé sur des déclarations sorties de leur contexte, des déclarations après son départ, qui, je crois, n'ont pas été contextualisées", regrette Longoria, très proche de Marcelino. "Je pense que ce ne sera pas un accueil très agréable, car ses propos n'ont pas été contextualisés et je crois que certaines de ses déclarations ont été sorties de leur contexte."

Longoria fait référence à des interviews de Marcelino données quelques semaines après son départ dans lesquelles il critiquait le contexte marseillais. "Ces événements déplorables démontrent que ce n'est pas un club aussi grand que ce qu'il voudrait être. Certains supporters radicaux qui veulent influer en permanence sur les événements l'empêchent d'être un grand club", avait-il notamment lancé dans L’Equipe en octobre dernier.

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Malgré le départ soudain de son technicien, Longoria reste persuadé que le mariage aurait pu fonctionner et ne regrette pas son choix de l’avoir nommé. "Je n’essaie jamais de remonter le temps et de dire ‘je n’aurais pas dû faire ça’", explique-t-il dans As. "Je crois sincèrement, le cœur sur la main, qu'avec le temps, Marcelino aurait pu développer son idée. Le temps était très limité et il y avait une phase de qualification pour la Ligue des Champions qui exigeait que l'équipe soit prête dans un court laps de temps."

NC