L'arbitrage vidéo arrive en Espagne

L'arbitrage vidéo sera testé lors des matchs de Coupe du Roi - AFP
D’après la radio Cadena Cope, la fédération espagnole aurait pris la décision de tester l’arbitrage vidéo lors de la prochaine édition de la Coupe du Roi. Jusqu'à présent le coût d'une telle opération était jugé trop élevé (4 millions). Cette décision intervient tout juste après la 20e journée de Liga et la polémique autour du but non validé du Barça contre le Betis Seville.
On joue la 78e minute, quand Aleix Vidal déclenche un centre que le défenseur du Betis Cristiano Piccini dévie dans ses propres buts. Le ballon passe la ligne entièrement, mais l’arbitre de la rencontre ne le voit pas du même œil et ne valide par le but. Score finale: 1-1, ce qui permet au Real Madrid de prendre quatre points d’avance sur les Barcelonais.
« Les arbitres ont besoin d’aide »
Après ce match nul concédé sur la pelouse du Betis Seville, Luis Enrique était remonté, mais il « garde le même discours: les arbitres ont besoin d’aide et cela passe par tout ce qui est matériel », tout en refusant d’accabler l’arbitre.
La radio catalane, annonce par ailleurs que cette décision est antérieure à la polémique du week-end.
Le Mondial des Clubs comme test
La technologie homologuée par la Fifa a été testée lors du dernier Mondial des Clubs. Dès la première demi-finale de la compétition, un penalty fut accordé au Japonais des Kashima Antlers, grâce à l'aide de la vidéo.
Tandis que dans l’autre demi-finale, la technologie a fait débat. Alors qu’un but de Cristiano Ronaldo fut validé dans un premier temps, puis refusé pour enfin être validé. Un premier couac qui pose question sur l’impact de la vidéo sur le rythme d’une rencontre.
La finale aussi avait eu le droit à sa polémique. A la 89e minute du match, alors que le score était de 2-2 entre le Real Madrid et les Kashima Antlers, Sergio Ramos commet une grosse faute sur un adversaire partant en contre-attaque. Un acte d’anti-jeu que l’arbitre de la rencontre semblait vouloir sanctionner d’un deuxième carton jaune, avant que l’arbitre vidéo ne lui en dissuade, expliquant qu’il n’y avait pas faute. Or, sur l’action la faute et la volonté de couper la contre-attaque semblaient réelles.