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A quel poste doit jouer Ben Arfa ?

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Le positionnement d’Hatem Ben Arfa sur le côté gauche de l’attaque de l’OM continue à faire débat entre le joueur et son entraîneur, Eric Gerets.

« Sur le côté, Hatem est très dangereux. C’est pour cela qu’on l’a recruté. Il me dit que c’est une erreur, qu’il est un joueur d’axe... Je lui dis : «Ah bon ? » » Ces mots du technicien belge datent de début novembre. Entre Eric Gerets et Hatem Ben Arfa, c’est le fil rouge de la saison : doit-il jouer dans l’axe ou sur un côté ? Le débat perdure mais n’apporte pas encore de réponse. Après avoir écouté son joueur pendant un mois, en l’alignant dans une position de numéro dix cinq fois consécutivement (OM-PSV, Grenoble-OM, OM-Lorient, OM-Lille, Liverpool-OM), le coach marseillais a repris la main contre Toulouse. Ben Arfa a accepté sans broncher et a débuté sur le flanc gauche. A l’arrivée, une prestation fantomatique ponctuée d’une sortie prématurée à l’heure de jeu et d’un remplacement par Valbuena.

Gerets : « A un moment, il faut choisir »

Si on pouvait entrer dans la tête du coach belge, on imagine qu’on y trouverait au bas mot une pointe de déception… S’il ne s’est pas exprimé directement sur le sujet « Ben Arfa » après la rencontre à Toulouse, Gerets a tout de même effleuré la question. « En première mi-temps, on a joué en 4-3-3 pour essayer d’attirer leur numéro six en dehors de sa zone et libérer de l’espace à Ben Arfa et Koné. Mais comme Toulouse a joué très défensivement, il n’y a pas eu ces espaces. Baky Koné a quand même montré qu’il pouvait être très dangereux sur le flanc droit. C’est pour cela qu’on l’a recruté. On se rend compte qu’il se sent à l’aise dans l’axe. Ben Arfa aussi, Ziani aussi, Valbuena aussi… A un moment, il faut choisir. J’ai fait mon choix et Koné a montré qu’il pouvait être très dangereux sur les côtés. » Bien pour Koné à droite, donc. Et pour Ben Arfa à gauche ? Pas un mot. Ou plutôt si, quelques évocations à lire entre les lignes : « On n’a pas trouvé la solution en première mi-temps. En seconde, avec l’entrée de Mathieu Valbuena, on était mieux dans le match. » Le Belge est diplomate. Il a raison. Ce qui reste un débat entre le joueur et son coach ne doit pas se transformer en ligne de tranchée.

La rédaction - A. H.