"J'ai pu être un peu triste": le discours lucide de Vitinha sur ses derniers mois compliqués à l'OM

Après sa prestation convaincante contre l'Olympique Lyonnais, avec un but et une passe décisive (3-0), Vitinha ne s'enflamme pas. En conférence de presse deux jours après sa performance, vendredi 8 décembre, l'attaquant portugais de l'Olympique de Marseille a fait preuve de lucidité sur son niveau et ses précédentes performances.
"Il y a toujours des choses à améliorer, pour moi comme pour tout autre joueur", a-t-il déclaré. "Je donne mon maximum. Il y a plusieurs points à améliorer: la finition, le positionnement, la lecture du match. Je dois travailler pour m'améliorer, y compris comme personne. Je suis heureux d'avoir marqué. Mais je dois m'améliorer".
"Il n'y a pas toujours eu des moments faciles"
À la suite de l'arrivée de Gennaro Gattuso sur le banc de l'OM, fin septembre, Vitinha avait rapidement perdu du temps de jeu. "Quand il est arrivé, je me suis retrouvé plutôt sur le banc, en raison de mes performances, c'est vrai", a-t-il admis. "J'ai dû aller sur le banc, ça arrive, ce n'est pas la fin du monde. On doit donner de son mieux, y compris comme remplaçant. J'ai dû montrer avec mon travail et ce que je donne à l'entraînement. Il a vu mon travail quotidien. J'ai sauté sur l'occasion pour être titulaire sur un match. Que ce soit sur le banc ou comme titulaire, je répondrai présent".
Entretemps, l'entraîneur italien lui avait demandé se "sourire" davantage. Un conseil qu'il n'a pas ignoré: "Le coach m'en a parlé. Il faut dire que le foot n'est pas toujours facile. Ce n'est pas toujours si simple de garder le sourire. Il faut faire attention pour ne pas se retrouver dans des situations plus compliquées. Le cœur doit y être. C'est pour ça qu'il m'a dit ça. Je dois être heureux. Quand il dit que je dois sourire, ça veut dire que je dois me sentir heureux. Il faut que je sente ce bonheur au quotidien à l'entraînement".
"Il n'y a pas toujours eu des moments faciles", a-t-il aussi reconnu. "Parfois, tout ne se passe pas exactement comme on le souhaite. Le coach s'en est rendu compte. J'ai pu être un peu triste. J'ai vécu un moment peut-être un peu moins bien. Des gens m'ont aidé. Être heureux est très important". Une deuxième titularisation de suite, dimanche soir à Lorient (10/12, 20h45), pourrait l'aider à garder le sourire.