Le PSG forte tête face aux Verts... même sans être emballant

Au terme du match qu'il a dominé, sans vraiment briller, le Paris Saint-Germain a dominé Saint-Etienne (3-0), grâce à un doublé de Cavani et un but de Motta. Longtemps bousculés par des Stéphanois agressifs, les Parisiens ont fait la différence sur coups de pied arrêtés et confortent leur place de leader en Ligue 1.

Un PSG ronronnant... mais gagnant

Autant le dire tout de suite: un peu moins d'une semaine après le récital toulousain 6-2) et le show Neymar, le PSG n'a pas livré la même copie face à Saint-Etienne. Autant par les choix tactiques d'Oscar Garcia, qui a choisi de renforcer sa défense en alignant cinq éléments (Silva, Pierre-Gabriel, Perrin, Théophile-Catherine, Janko) que par le manque de vitesse apporté dans le jeu par les hommes d'Unai Emery. Un déficit de vitesse mais aussi de précision, car de Neymar à Pastore - titulaire et auteur d'un match très décevant -, en passant par Di Maria ou Cavani, les Parisiens ont, notamment en première période, perdu de nombreux ballons. Mais comme face à Guingamp et Toulouse, c'est en seconde période que le club de la capitale, seul leader avant les matches du week-end (9 points, +10 de différence de buts) est monté en puissance (but de Motta, 51e; poteau de Di Maria, 66e; Cavani au-dessus à bout portant, 74e; frappe de Lo Celso, 88e; but de Cavani, 89e). Et a géré son 4e succès de la saison.

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Saint-Etienne, le verrou a presque tenu

Le choix d'Oscar Garcia était clair ce vendredi soir sur la pelouse du Parc des Princes: tenter de contenir les assauts du PSG et cueillir, pourquoi pas, les Parisiens en contre. Il aurait fallu mieux jouer les coups pour cela concernant la deuxième option, malgré les deux grosses occasions non converties par Jonathan Bamba, le plus remuant des attaquants stéphanois dans la capitale. Pour la première, le léger geste de la main de Saidy Janko et l'expérience de Thiago Motta, bien placé pour tromper Stéphane Ruffier de près, ont ébranlé la solidité stéphanoise (meilleure défense de Ligue 1 avant cette rencontre). Qui a fini par sombrer en fin de rencontre, lassé des vagues de plus en plus pressantes des Parisiens. Si Saint-Etienne a idéalement débuté sa saison (trois succès en trois matchs) et s'il n'a pas démérité face à l'ogre parisien, il aura clairement manqué d'audace, dans une affiche où on attendait de le voir étalonner ses belles promesses de jeu contre un client de premier choix.

Neymar pas buteur mais...

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On pouvait s'en douter. Tôt ou tard, Neymar allait tomber sur un adversaire très, très agressif et disposé à ne pas lui laisser le moindre centimètre pour s'exprimer. Régulièrement pris en tenaille par Janko ou Théophile-Catherine, l'attaquant brésilien a pris des coups, s'est parfois agacé de ne pas voir Clément Turpin siffler des fautes contre lui, a perdu des ballons (une bonne trentaine) et... n'a pas marqué, contrairement à ses deux précédentes sorties. En revanche, il a encore été à l'origine des trois buts parisiens. C'est lui qui lance Cavani sur l'action du penalty obtenu par le "Matador". Lui, sur coup-franc, qui trouve la poitrine de Marquinhos, décisive pour le break réalisé par Thiago Motta. Et encore lui qui décale Meunier pour le troisième but parisien, signé Cavani.

Cavani, le penalty salvateur

C'est LE fait de jeu qui a clairement fait basculer cette rencontre en faveur du PSG. On joue la 20e minute de jeu lorsque, alerté dans la profondeur, Edinson Cavani s'effondre dans la surface de réparation stéphanoise, suite à un contact avec Saidy Janko. Un contact évident à vitesse réelle, moins au ralenti, où la chute de l'Uruguayen a quelque peu forcé la main ou plutôt le sifflet de Clément Turpin. "C’est vraiment un léger contact de la main gauche de Janko sur le coude de Cavani. C’est la chute de Cavani qui a incité l’arbitre à siffler penalty", a estimé l'ancien sifflet international Joël Quiniou au micro du Super Football Show. Un choix non sans conséquences à l'arrivée. Et qui n'empêchera pas le moins du monde Cavani d'inscrire plus tard - d'une Madjer - son 5e but en 4 journées.

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Areola, deux parades qui peuvent compter

Même s'il est, pour le moment, titulaire dans le but du PSG, Alphonse Areola n'a pas levé tous les doutes quant à son rôle de numéro 1. Ce vendredi soir, l'international français a marqué des points importants, dans un match qui aurait pu mal tourner à deux reprises pour son équipe. Du pied (25e) et de la main (73e), Alphonse Areola a fait barrage à Jonathan Bamba, le Stéphanois le plus dangereux du côté des Verts. De quoi remettre en confiance le portier parisien, certainement en quête d'un match-référence pour gagner en sérénité.

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A.D