OL rétrogradé en L2: John Textor annonce prendre ses distances et promet un "investissement important"

John Textor s'éloigne de l'Olympique Lyonnais. Alors que l'OL, relégué en Ligue 2 par la DNCG mardi soir, cherche des solutions pour sauver sa peau dans l'élite, le propriétaire américain a laissé entendre samedi qu'il allait prendre ses distances avec Lyon et la France. "Je vais passer beaucoup plus de temps à penser à Eagle de manière globale, en revenant plus souvent à Botafogo (l'un de ses autres clubs, ndlr), a déclaré l'homme d'affaire américain à TV Globo, samedi avant le huitième de finale de la Coupe du monde des clubs entre Botafogo et Palmeiras. J'ai d'excellents partenaires au sein d'Eagle Football Group, des actionnaires qui auront la mission de régler des problèmes que je n'ai honnêtement pas su gérer en France. J'ai hâte de me reconnecter avec le Brésil."
"Nous n'avons jamais eu autant de liquidités"
Contesté à Lyon où il est poussé vers la sortie, John Textor ne lâche donc pas le club lyonnais mais il confirme qu'il délègue un dossier qu'il n'a pas su gérer. Rappelons qu'il souhaite placer sur le devant de la scène un homme de confiance pour affronter les membres de la DNCG. Le nom de Michael Gerlinger, directeur du football d’Eagle, et qui parle parfaitement français, pourrait correspondre au profil recherché.
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Convaincu que l'OL "montrera un visage fort" lors d'un prochain recours, John Textor veut croire que son club se maintiendra en Ligue 1 : "Nous sommes très bien capitalisés. Nous allons investir une somme importante, annonce-t-il. Nous venons de vendre Crystal Palace. Nous n'avons aucune difficulté financière, nous n'avons jamais eu autant de liquidités. Mais dans le processus, j'ai fait certaines choses qui ont déçu les organismes de contrôle là-bas et nous devons corriger cela."
"Je n'ai pas été très bon en politique en France"
Enfin, on ne pourra pas reprocher à l'Américain de ne pas avoir fait son mea culpa. Samedi, il a ainsi reconnu ne pas avoir su adapter ses méthodes à la France et avoir pris des décisions qui ont agacé les dirigeants du foot français : "Je n'ai pas été très bon en politique en France, c'est évident. Le processus pour moi, en tant qu'investisseur américain, pour m'adapter au système là-bas a toujours été étrange", conclut-il.