"Je ne vais pas énumérer toutes mes erreurs ou on serait là toute la nuit": le mea culpa de John Textor sur sa gestion... de Botafogo

John Textor vit décidément une année catastrophique avec ses clubs (ou anciens clubs). Evincé de l’OL en juin dernier après l’avoir mené en Ligue 2 (avant le sauvetage), exclu de la prochaine Ligue Europa avec Crystal Palace (qu’il a vendu en juin), l’homme d’affaires américain concentre désormais toute son énergie sur Botafogo. Et là encore, les choses se passent mal. Jeudi, l’équipe s’est fait éliminer en quarts de finale de la Coupe du Brésil contre Vasco de Gama (1-1, 5 t.a.b. 3).
"J’ai une liste de 20 erreurs que j’ai commises"
Un camouflet de plus après les défaites en Recopa Sudamericana et en Supercoupe du Brésil, mais aussi les éliminations au premier tour de la coupe carioca, en 8es de finale de la Copa Libertadores et dès la phase de poule de la Coupe du monde des clubs. En championnat, le club de Rio de Janeiro est actuellement cinquième à 12 points de Flamengo, leader.
Et John Textor prend sa part de responsabilité dans ces échecs répétés. Critiqué pour avoir tardé à nommer un entraîneur en début de saison après le départ d’Artur Jorge, il est aussi pointé du doigt pour avoir amputé l'équipe de ses principales forces vives en vendant plusieurs joueurs qui avaient participé au sacre en Copa Libertadores l’année précédente. Sans compter l’instabilité engendrée par ses relations délicates avec ses associés d’Eagle Football Groupe, société avec laquelle il gère ses clubs.
Jeudi, il s’est livré à un important mea culpa pour sa gestion du club brésilien tout au long de la saison en cours. "Premièrement, je vais raconter cette histoire en me regardant dans le miroir, je ne souffrirai pas trop", a-t-il confié à la presse brésilienne, dans des propos rapportés par Globo Esporte. "C’est un travail difficile si on passe du temps à repenser à ce qu’on a fait. J’ai une liste de 20 erreurs que j’ai commises, que nous avons commises. Facile, non? Nous avons été éliminés prématurément de la Libertadores, de la Coupe du Brasil. Nous avons échoué dans notre objectif principal : remporter des coupes. Mais il nous reste encore beaucoup à jouer cette année. Ces gars sont fiers. Nous allons offrir quelque chose de bien aux supporters cette année. Je ne vais pas énumérer toutes mes erreurs ou on serait là toute la nuit."
Botafogo n’a désormais plus que le championnat comme chance de titre. Il reste encore 18 journées à jouer pour combler le retard sur la tête et tenter de sauver une saison très compliquée.