RMC Sport

PSG-Strasbourg: des chants homophobes anti-marseillais gâchent la fête à une semaine d'OM-PSG

placeholder video
Si le PSG s'est assez largement imposé contre Strasbourg (4-2), dans un match plaisant comptant pour la huitième journée de Ligue 1, la fête a été gâchée par des chants homophobes contre les Marseillais. A une semaine du Classique contre l'OM au Vélodrome.

Testé pour la première fois en tant que speaker du Parc des Princes, Hervé Koller aura eu du travail. Car si la fête fut belle pour le PSG sur sa pelouse contre Strasbourg (4-2), dans ce match de la huitième journée de Ligue 1, elle le fut moins dans certaines tribunes. Le speaker du soir a dû rappeler au micro, par deux fois, la non tolérance concernant les chants homophobes entonnés par des Ultras, principalement en tribune Auteuil.

Triste tradition tandis qu'approche le Classique contre l'OM au Vélodrome - dimanche 27 octobre à 21h pour la neuvième journée de championnat - avec un chant visant les Marseillais sur l'air de "Darla Dirladada", enchaînant les insultes homophobes. Les deux annonces d'Hervé Koller au micro n'auront pas stoppé l'élan de ces ultras... qui ont continué leur chant.

En conférence de presse d'après match, Luis Enrique a lui indiqué ne "rien savoir." Selon nos informations, le PSG va être sanctionné par la commission de discipline de la LFP pour ces chants. L'instance attend de réécouter en détail ce qui émanait de la tribune Auteuil et pendant combien de temps. Tout cela doit être entendu et relevé par le délégué du match. Mais le club de la capitale devrait au minimum être sanctionné d'une amende. Montpellier avait par exemple écopé d'une amende de 10.000 euros récemment pour chants à l'encontre de l'arbitre Stéphanie Frappart. La sanction pour le PSG pourrait aller jusqu'à une amende + un huis clos avec ou sans sursis. Sauf report, ce cas sera étudié le mercredi 30 octobre par l'instance. 

Des sanctions en 2023

L'an dernier, cette même tribune Auteuil avait fait l'objet de procédures, avec auditions du club devant la Commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) et prises de parole de la ministre des Sports d'alors, Amélie Oudéa-Castera, qui avait promis une "fermeté absolue" et avait regretté que le match n'ait pas été arrêté. La plainte déposée par plusieurs associations LGBTQIA+ avait été classée sans suite mais la Commission de discipline avait prononcé des sanctions ( fermeture de la tribune Auteuil pour un match ferme et un avec sursis).

RMC Sport