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Toujours puni, Brandao se trouve dans "un état psychologique fragile"

Brandao vit mal sa situation.

Brandao vit mal sa situation. - AFP

Brandao était entendu ce mardi matin au siège de la Fédération Française de Football par la commission d’appel de la FFF, après son coup de tête infligé en août dernier à Thiago Motta. Dans l’attente d’une réduction de peine après s’être vu infliger une première sanction de 6 mois, Brandao est apparu mal en point, selon les dires de son avocat, et flanqué de… sa maman !

On dirait l’histoire mal assumée d’un petit garçon pris le doigt dans la confiture et qui, convoqué chez le « dirlo », se cache dans les jupons de sa maman. Ce raccourci, Brandao l’a offert sur un plateau, ce mardi à Paris. Entendu ce matin par la Commission d’appel de la FFF après son coup tête (bien lâche) infligé à Thiago Motta le 16 août dernier dans les entrailles du Parc des princes, le Brésilien est venu réitérer ses excuses dans les but de voir sa peine initiale de 6 mois réduite… accompagné de sa maman ! Certainement une première dans l’histoire du foot français.

Comme un sale gosse, donc, Brandao n’a pas pipé mot à sa sortie, laissant son avocat faire le boulot. Sa maman, elle, se tenait en retrait et couvait du regard sa progéniture. Sa présence (attendrissante ?) n’avait effectivement rien de fortuite puisque Me Martin a précisé que la mère du joueur bastiais n'était « pas là par hasard », sous-entendant qu’elle est intervenue dans la défense de son fiston. « On a longuement été entendu par la commission d’appel puisque les débats ont duré une heure, a expliqué l’avocat. On a eu affaire à des gens à l’écoute, mais il faut maintenant attendre la décision.»

Dans la rubrique faits divers

« Brandao a confirmé qu’il s’excusait sur le geste, conséquence des provocations d’avant et pendant le match, a poursuivi l’avocat de Brandao. On a expliqué qu’il n’avait pas prémédité le coup. Et on a repris les arguments de la Fédération. En l’absence d’ITT (interruption du temps de travail), le barème est de 8 matches. Or, il en est déjà à 11 matches toutes compétitions confondues.

Il lui tarde de rejouer, bien évidemment, mais surtout de voir le bout du tunnel des procédures (Brandao est également poursuivi par le tribunal correctionnel pour violences volontaires avec préméditation commises dans une enceinte sportive et ayant causé sept jours d'incapacité temporaire totale de travail, ndlr). Le fait d’être dans les rubriques faits divers et non sur les terrains lui pèsent. Il est dans un état psychologique fragile. » Pas sûr que les heures de colle à venir n’améliorent son cas.

P.Taisne avec GM