Valbuena : « Le passé, c’est le passé »

Le milieu de terrain marseillais est en très grande forme. - -
Mathieu, l’OM a montré à Monaco (1-2) qu’il savait réagir après une défaite (battu 3-1 à Lens en 16e de finale de la Coupe de France)…
On est obligé, on n’a pas le temps de cogiter. Contre Lens on n’était pas content, mais on ne pouvait pas rester sur une défaite. Il fallait continuer et garder le très bon match contre Valenciennes en tête (5-1, 23e journée). C’est ce qu’on a fait à Monaco.
Que représente la Ligue Europa pour l’OM ?
Ça reste la Coupe d’Europe. Il y a des gros morceaux dans cette compétition, et contre Copenhague, le coach nous a prévenu de ne pas les prendre à la légère.
Prenez-vous ça comme une régression après avoir connu la Ligue des champions ?
Passer le premier tour de Ligue des champions, ce n’est pas évident. On n’était pas donné favori. On voit bien que Liverpool, reversé en Ligue Europa, a envie de se racheter. On a envie d’aller le plus loin possible. Ces deux dernières années, on s’est fait éliminer contre le Shakhtar et contre le Zénith (qui ont gagné le trophée par la suite, ndlr).
Comment faites-vous pour cerner un adversaire comme Copenhague ?
On part un peu dans l’inconnu. C’est une équipe composée d’internationaux danois, il y a de bons joueurs de ballon. C’est à nous de faire quelque chose là-bas. On a l’avantage de recevoir au retour.
« Lucho ? Il met les ballons au millimètre »
Ne craignez-vous pas que l’enchainement des matches ne pèse sur l’état de fraicheur des joueurs de l’OM ?
On a un effectif conséquent, tout le monde a son mot à dire. C’est mieux d’enchainer des matches que des entrainements. Il y aura certainement de la fatigue due aux efforts et au voyage, mais ça ne pèsera pas.
Vous semblez bien vous entendre avec Lucho Gonzalez sur le terrain...
C’est quelqu’un qui a énormément de ballons, j’essaie de bouger pour lui proposer des solutions. Il possède une très bonne vision du jeu, il est très juste, il met les ballons au millimètre.
Pensez-vous prendre votre revanche par rapport à la première partie de la saison où vous étiez sur le banc ?
On ne vit pas que des bons moments dans une carrière de footballeur. J’en ai vécu des bons et des moins bons ici. Je me suis accroché pour revenir au mieux, physiquement aussi parce que quand on ne joue pas, ce n’est pas facile de suivre le rythme. Je suis content mais ça ne s’arrête pas là. Le passé, c’est le passé.
Vous considérez-vous comme titulaire ?
En aucun cas je ne me dis ce genre de choses dans ma tête. Je dois être régulier et enchainer les performances.
Lyon a-t-il ses chances face au Real Madrid, mardi soir (8e de finale aller de C1) ?
Sur un match aller-retour tout est possible, mais je n’ai pas l’impression que ce soit le Lyon des dernières années. Je mettrais plutôt une pièce sur le Real.