Wahi, Koné... pourquoi l'OM réagit vite face à certains échecs

A Marseille, Roberto De Zerbi insiste depuis plusieurs semaines sur le fait que son management et ses choix sont basés sur le principe simple du mérite, de l’exemplarité et des bonnes performances, en match mais aussi à l’entraînement. Certaines recrues en font les frais : Elye Wahi vient de s'engager avec Francfort, Ismaël Koné est poussé vers la sortie, tandis que l'avenir de Lilian Brassier reste incertain.
Comme quelques autres, ces trois joueurs avaient déjà été cités par le coach de l’OM quand ce dernier avait insisté, assez tôt dans la saison, sur la nécessité de prendre conscience qu'il est nécessaire, dans un club comme l'OM, d’afficher un état d’esprit irréprochable, au quotidien. Le fait que des jeunes comme Bilal Nadir ou Robinio Vaz aient doublé respectivement Koné et Wahi (même si celui-ci était aussi blessé à la cuisse récemment) prouve une nouvelle fois que RDZ ne s'embarrasse pas des statuts ou des montants de transfert. Quitte à faire des dégâts et à remettre en cause, au bout de six mois, des recrues de l’été dernier.
L'OM assume cette politique et ce management
Même si l'OM prône une certaine stabilité, celle-ci est surtout incarnée par un homme : Roberto De Zerbi, en qui les dirigeants olympiens ont une totale confiance et avec lequel le club veut construire sur la durée. Cela ne change pas, en revanche, la volonté de l’OM, d’instaurer une exigence intraitable dans le mental, le comportement et la combativité. À l’instar des critiques émises la saison passée à l’encontre de Jonathan Clauss ou d’autres joueurs, Marseille a décidé de ne pas perdre de temps et préfère acter des échecs rapidement, plutôt que de laisser trainer les choses.
L'OM assume cette politique et ce management. Les décisions peuvent paraitre brutales, mais elles permettent aussi à l'OM de s'y retrouver financièrement (mise de départ récupérée pour Wahi) et d'éviter que la situation pourrisse, en interne, avec des joueurs devenus indésirables ou qui n'auraient pas l’attitude adéquate pour s’imposer à l’OM. Concurrence et exigence sont donc les maître mots du moment à Marseille. Le message est une nouvelle fois très clair, en ce mois de janvier.