Ligue des champions: Domenech se paye Gasperini, Twitter se paye Domenech

C'est un axiome des réseaux sociaux qui se vérifie une fois de plus: quand vous avez plus de commentaires que de likes à un tweet, c'est probablement que vous auriez mieux fait de ne pas twitter. Dernier exemple en date ce mercredi soir avec Raymond Domenech, qui s'offre un tweet assez vachard destiné à Gian Piero Gasperini, désigné comme le responsable de la défaite de l'Atalanta en raison de ses changements de fin de match.
Un tacle un peu surprenant, vis-à-vis d'un coach qui a fait preuve de beaucoup d'humilité et de circonspection avant comme après le match, et qui ne disposait pas, lui, d'un Kylian Mbappé à faire rentrer à la 60e minute. mais après tout, pourquoi pas, Raymond Domenech a le droit d'avoir un avis et de digérer assez mal tout ce qui touche au foot italien depuis le 9 juillet 2006.
Et là se vérifie un deuxième axiome des réseaux sociaux: quand des réponses à votre tweet font plus de likes que le tweet initial, c'est aussi un signe que vous auriez mieux fait de tourner votre pouce sept fois au dessus de vote téléphone avant de tweeter.
Le reste est évidemment à l'avenant et on en rajoutera pas.
Peut-être faisons juste remarquer à Raymond Domenech que l'entraîneur de l'Atalanta s'appelle Gasperini et pas Gasparini; si la victoire n'est pas au rendez-vous et les changements de fin de match ont été malencontreux, le jeu et les résultats de l'Atalanta ont eu un effet cette saison: l'Europe du foot connaît son nom.