Lille-Dortmund: "On a arrêté de jouer", le constat implacable de Genesio après l'élimination lilloise

Fier du parcours lillois mais déçu de s'arrêter en huitièmes de finale face au Borussia Dortmund, Bruno Genesio estime qu'il y avait "la place" pour atteindre le tour suivant.

Bruno Genesio aurait pu accrocher un nouveau gros d’Europe à son tableau de chasse. Mais son équipe s’est cette fois heurtée à un douloureux plafond de verre. Parvenu à se hisser dans le top 8 de la première phase de la Ligue des champions, en faisant tomber au passage le Real Madrid (1-0) et l’Atlético (3-1), Lille a vu sa belle aventure européenne prendre fin ce mercredi.

"Il y avait la place"

Dominé par le Borussia Dortmund en huitième de finale retour (2-1), malgré un nul courageux à l’aller en Allemagne (1-1), le Losc n’aura pas la chance d’affronter le Barça pour une place en demi-finale. "Le sentiment, c’est la déception d’être éliminés. Il faut féliciter les joueurs pour ce parcours qu’on aurait aimé poursuivre. On a fait une bonne première mi-temps avec un pressing assez haut. On a concrétisé cette domination par l’ouverture du score. Puis, assez inexplicablement, on a eu vingt minutes en deuxième mi-temps où on a arrêté de jouer", a reconnu Bruno Genesio, lucide.

"Je pense qu’on a confondu le fait de vouloir gérer les situations et ne plus jouer. Au lieu de continuer à faire ce qu’on avait bien fait en première mi-temps, on a favorisé le pressing de Dortmund en jouant beaucoup à l’intérieur du jeu. Il y avait la place pour les mettre en difficulté", a-t-il développé en conférence de presse, frustré par ailleurs par le penalty litigieux accordé aux Allemands pour une légère poussette de Thomas Meunier sur Serhou Guirassy.

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"On a subi un penalty très sévère, qui est quand même déterminant même s’il n’y a pas que ça. Dortmund a été bien meilleur que nous en deuxième mi-temps", a conclu le technicien lillois, le regard déjà tourné vers le championnat. Avec le retour aux affaires courantes dès samedi contre Nantes, à la Beaujoire.

RR avec Nicolas Pelletier à Lille