PSG: pourquoi c'était le bon moment pour tirer le Real

C’est tout simplement le Real Madrid qui affrontera le PSG en huitièmes de finale de la Ligue des champions. Un tirage catastrophique un an après la remontada? Pas si sûr. Effrayant sur le papier, le double champion d’Europe en titre tourne au ralenti depuis le début de saison.

Devant leur télé, joueurs, staff, board et supporters du PSG n’ont pu s’épargner un petit coup de chaud à 12h17 alors que du côté de Nyon s’associaient les boules du vice-champion de France et du Real Madrid pour le huitième de finale de Ligue des champions.

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Le leader du championnat de France, qui a réussi à terminer en tête de sa poule aux dépens du Bayern Munich, a hérité de la terreur du chapeau 2, le double tenant du titre tout simplement.

Un an après la traumatisante remontada face au Barça en huitièmes la saison dernière, le Paris Saint-Germain se déplacera à Bernabeu le 14 février avant de recevoir la bande de Zinedine Zidane au Parc des Princes le 6 mars.

Le Real a tout dévoré...

Mais ce Real-là est-il si gargantuesque? C’est vrai, depuis l’arrivée du technicien français sur le banc en janvier 2016, le club marche sur l’eau. Au menu: deux C1, une Liga, la Supercoupe d’Europe à deux reprises, une Coupe du monde des clubs ou encore une Supercoupe d’Espagne. Oui, sur le terrain, Cristiano Ronaldo, fraîchement auréolé de son cinquième Ballon d’Or, s’éclate. Notamment sur la scène européenne. Déjà constamment décisif la saison dernière, CR7 est devenu la semaine dernière le premier joueur de l’histoire à marquer lors de chaque match de poules.

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... mais ne décolle plus

Mais voilà, depuis le début de saison, le Real connait quelques difficultés. En championnat, avec 9 succès, 4 nuls et 2 revers, il pointe seulement à la 4e place, à 8 longueurs du Barça.

En Ligue des champions, Tottenham, auteur d’un nul à Bernabeu (1-1) grâce à un énorme Hugo Lloris, et d’un succès 3-1 à Londres face aux Madrilènes, s’est offert la première place du groupe.

La BBC tousse

Et si cela coince, c’est en partie à cause d’une BBC bien fébrile avec un Cristiano Ronaldo à deux visages (4 buts seulement en Liga), un Benzema en dedans (5 buts et 3 passes cette saison) et un Gareth Bale, le plus susceptible d’apporter de la vitesse devant, constamment gêné par son mollet.

Et le Gallois n’est pas le seul à visiter l’infirmerie. Raphael Varane se retrouve ainsi souvent sur le flanc à cause de ses adducteurs ou de problèmes musculaires.

Des départs qui se ressentent

D’autre part, le banc du club de la capitale est sérieusement affaibli depuis les départs d’Alvaro Morata (Chelsea), James Rodriguez (Bayern) ou encore Pepe (Besiktas).

JBi