Quatre anciens de 1991 se souviennent

Bruno Germain : « C’est certain que quand on sera au Vélodrome et qu’on verra le maillot du Milan AC, on se remémorer le match de 1991. C’est un bon souvenir mais le côté sentimental va refaire surface. Par chance, on l’a gagné et c’était merveilleux. »
Bernard Casoni : « Je découvrais la Coupe d’Europe et je me suis retrouvé contre les trois Hollandais, qu’on voyait comme des géants. On les voyait le dimanche à la télé parce qu’on n’arrêtait pas de nous en parler. On les voyait faire le pressing, être premiers de leur championnat, bref être au top. Quand on s’est retrouvé dans le couloir face à eux, on s’est dit : "Putain ! Ce sont des montres". Mais une fois rentrés sur le terrain, il n’y avait plus de complexes à faire et, au contraire, plus ils étaient grands et plus on pouvait leur rentrer dedans. »
Manuel Amoros : « Je me rappelle bien du but. Je crois qu’on récupère un ballon en milieu de terrain. Abedi Pelé centre sur le côté. Jean-Pierre (Papin) arrive à la dévier avec le haut du crâne et Waddle qu’on croyait groggy, presque soûl, ce qui n’est pas sin étonnant pour un Anglais, reprend du pied droit, qui n’est pas son pied fort. Mais il arrive à le mettre dans le petit filet. Et puis il y a eu la panne d’électricité… C’était vraiment des moments fabuleux et qu’on garde en mémoire. »
Abedi Pelé : « Il y a d’abord le but à Milan où je passe trois ou quatre défenseurs avant de la donner à Waddle qui fait la passe décisive à Papin. Moi-même j’ai tapé les deux poteaux avant le ballon n’atterrisse dans les mains du gardien. Ce match nul à Milan (1-1) nous avait montré qu’on avait la possibilité de se qualifier chez nous. Et on avait réussi à terminer à Marseille.