Saul, Lewandowski, les joueurs français : les tops et les flops d’Atlético-Bayern

Saul Niguez félicité par ses coéquipiers - AFP
TOPS
Saul Niguez
Et le temps s’est arrêté. Un slalom remarquable entre trois joueurs. Une fixation parfaite sur David Alaba et un enroulé du gauche imparable pour Manuel Neuer (1-0, 11e). En l’espace de 30 secondes, Saul Niguez a fait basculer cet Atlético-Bayern dans le sensationnel. Une action en soliste de génie et surtout l’unique but de la rencontre pour donner l’avantage au club madrilène en vue du match retour à l’Allianz Arena.
Jan Oblak
Quelle envergure ! Jan Oblak en impose. Le gardien de l’Atlético s’est montré géant face aux multiples tentatives du Bayern. Que ce soit sur les centres aériens ou sur les frappes lointaines, le Slovène n’a fait aucune erreur. Une assurance tous risques pour sa défense avec la « baraka » en plus sur la tentative d’Alaba qui heurte sa transversale (54e). Pas loin du match parfait.
La victoire tactique de Simeone
Tout le monde la connaît, mais elle fonctionne toujours aussi bien. Le tacticien Simeone a fait du Simeone contre le Bayern. C’est-à-dire une équipe ultra agressive à la récupération du ballon en première période, avec des sorties de balle très propres, magnifiées par la technique des Torres, Griezmann ou Niguez, unique buteur. Et une fois l’avantage pris, l’Atlético a fait le dos rond avec succès pour ne pas encaisser de but. Pep Guardiola n’a jamais trouvé la solution.
FLOPS
Robert Lewandowski
Méconnaissable, l’international polonais. Pas dans le bon tempo, isolé dans la défense de l’Atlético, l’attaquant du Bayern ne s’est pas créé la moindre occasion à Vicente-Calderon. Il a manqué de spontanéité sur quelques centres intéressants de Douglas Costa. L’ancien joueur du Borussia s’est aussi agacé du marquage strict de Gimenez, qu’il n’a jamais su prendre à défaut. Un match à oublier pour l’habituel buteur du club bavarois.
Le match des Français
Côté Bayern, Pep Guardiola a privilégié la titularisation de Kingsley Coman sur une aile à la place de l’expérimenté Franck Ribéry. Mais le joueur formé au PSG n’a pas réussi à peser sur la rencontre malgré quelques accélérations intéressantes en seconde période, qu’il n’a pas réussies à concrétiser d’un geste décisif à la finition. Remplacé à l’heure de jeu par… Ribéry, lui aussi muselé par la défense espagnole. Côté Atlético, Antoine Griezmann a livré un match très généreux sur le plan défensif, comme à son habitude sous les ordres de Diego Simeone. Le bloc bas du club madrilène après le repos ne lui a pas permis de se mettre beaucoup de ballons sous la dent, mais il aurait pu se muer en passeur décisif si la frappe de Fernando Torres n’avait pas échoué sur le poteau (75e). Un mini-flop donc pour Griezmann, moins étincelant quand même que contre Barcelone, où il avait inscrit le doublé de la qualification au tour précédant.