Mondial 2018: les hooligans russes sous haute surveillance

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Les organisateurs de la Coupe du monde 2018 sont sous haute tensions à la suite des débordements des hooligans russes lors de l’Euro 2016 en France. Le tirage au sort des phases de poules avait placé la Russie et l’Angleterre dans le même groupe, et avait accentué la rivalité entre les deux pays. Le 11 juin à Marseille, des centaines de hooligans russes ont déboulé dans les rues du centre-ville, passant à tabac les supporters anglais qu’ils interceptaient. Les images ont fait la Une des journaux et des télévisions du monde entier : La Russie s’était d'abord plainte des arrestations "inadmissibles" des hooligans russes, avant de rejoindre les critiques émises dans le reste de l'Europe.
La naissance de ce mouvement
Ce mouvement a commencé à émerger dans les années 1990 après la chute l’Union soviétique, un modèle de la culture de violence des matches en Grande-Bretagne. Tout a commencé par des violences alcoolisées entre des groupes s’opposant, puis se transformant en un phénomène plus sérieux.
Les autorités se préparent déjà
Des incidents mineurs lors de matches de championnat ont conduit à une multiplication des arrestations, inculpations, et les assignations à résidence des hooligans les plus dangereux. Mais pour les organisateurs, les dérapages à Marseille ne peuvent pas se répéter lors du Mondial 2018: "la police est tellement active que rien ne pourra arriver en Russie". La police locale a mis sous surveillance les hooligans qui ont "violé la loi lors des événements sportifs, fait preuve de racisme, allumé des fumigènes, commencé des bagarres (…)", et mettent en place des stratégies pour maîtriser leur violence. Une liste noire, comptant 191 noms des hooligans interdits de stade a été établie.