Coupe du monde des clubs: pourquoi il est plus important pour le PSG de se qualifier pour la finale que de la gagner

S'il n'y avait probablement pas besoin de trouver d'arguments pour motiver les joueurs du PSG à l'heure de retrouver Kylian Mbappé et son Real Madrid en demi-finales de la Coupe du monde des clubs 2025, celui-ci saura finir de convaincre les Parisiens de tout donner. Les hommes de Luis Enrique ont en effet rendez-vous ce mercredi avec leur ancien buteur pour des retrouvailles explosives afin de se disputer une place en finale de cette nouvelle compétition.
Si l'enjeu sportif de continuer à rêver d'être le premier club à soulever le trophée doré de cette Coupe du monde des clubs est bien réel, un autre aspect devrait être sur toutes les lèvres, et notamment celles des dirigeants: l'argent. En effet, si les deux clubs ont déjà accumulé un sacré pactole depuis leur arrivée sur le sol américain il y a trois semaines, cette demi-finale peut faire passer leur cagnotte dans une autre dimension.
La demi-finale, le match le plus rémunérateur
Les clubs qui se qualifieront pour la finale de cette Coupe du monde des clubs seront assurés de toucher une prime de 25,4 millions d'euros qui viendra s'ajouter aux sommes déjà collectées depuis le début de la compétition. Pour le PSG, qui a déjà accumulé 65,6 millions d'euros de gains entre sa prime de participation, ses deux victoires lors de la phase de poules et ses deux autres dans le tableau final, il s'agirait donc d'une augmentation de près de 40% de son jackpot américain.
En revanche, la finale sera bien moins rémunératrice puisque la Fifa a décidé de donner 25,4 millions d'euros au finaliste et 33,9 millions d'euros au vainqueur. Cela signifie qu'une victoire en finale ne vaudra "que" 8,5 millions d'euros, soit le tiers de la valeur d'un succès en demi-finale.
C'est donc bien ce PSG-Real Madrid qui s'annonce crucial pour les finances parisiennes et surtout pour l'enveloppe mercato du PSG qui doit respecter, rappelons-le, les règles du fair-play financier. Un club n'a ainsi pas le droit de dépenser plus qu'il n'a accumulé de revenus, d'où l'importance, même pour les clubs financés par de puissants actionnaires - le Qatar dans le cas du PSG - de gagner un maximum d'argent sur le terrain.